Le Comité consultatif des voyageurs ferroviaires s’inquiète de l’impact des trains internationaux sur le réseau belge

Le Comité consultatif des voyageurs ferroviaires s’inquiète de l’impact des trains internationaux sur le réseau belge
Le Comité consultatif des voyageurs ferroviaires s’inquiète de l’impact des trains internationaux sur le réseau belge

A ce titre, le CCVF, organisme regroupant une vingtaine d’associations, tire la sonnette d’alarme. “Le Comité est très préoccupé par l’impact négatif des nouvelles liaisons ferroviaires internationales sur les transports publics ferroviaires nationaux et a formulé un avis à ce sujet de sa propre initiative.», indique-t-il dans un communiqué. Sur les pistes, la concurrence est parfois rude entre lignes rapides et services nationaux. Par endroits, le réseau est complètement « saturé ». Le nouvel horaire de la SNCB pour 2025 n’a pas apaisé les inquiétudes, notamment parmi les usagers flamands.

Le nombre de trains IC entre Bruxelles et Anvers a ainsi été réduit à quatre trains par heure (contre cinq auparavant). “Pour la liaison IC22 existante, la SNCB a perdu les sillons au profit d’Eurostar suite à une procédure d’arbitrage initiée par Infrabel“, a alors expliqué l’entreprise publique.

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Le CCVF rappelle donc à chacun ses responsabilités, inscrites dans le contrat de service public. J’entends par là : les trains nationaux d’abord. “Le Comité demande aux autorités fédérales, en concertation avec Infrabel et la SNCB, d’examiner quelles infrastructures doivent être renforcées en fonction du calendrier», souligne-t-il également. Les représentants des voyageurs exigent également une meilleure planification de la part d’Infrabel et que «toutes les lignes sont examinées pour leur capacité et leur utilisation.

Mi-décembre, le directeur des transports de la société belge Koen Kerckaert a soulevé ces questions lors de la commission Mobilité de la Chambre : «Le cas du conflit entre les sillons de l’Eurostar et ceux du train IC entre Bruxelles et Anvers montre que l’infrastructure ferroviaire est saturée à certains endroits. Outre Eurostar et la SNCB, d’autres opérateurs opèrent désormais sur le réseau belge. L’arrivée de demandes supplémentaires, sans adaptation des infrastructures, pourrait conduire à davantage de procédures d’arbitrage, avec des conséquences potentielles sur l’offre ferroviaire nationale ou sur celle des autres opérateurs (trains de fret ou à grande vitesse).« .

 
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