«Je m’en souviens comme si c’était hier», avoue Léa
. Il y a presque un an jour pour jour, le 27 novembre 2023, elle ouvrait les portes de sa maison à Molly. Maltraité pendant plusieurs semaines, ce bouvier blanc des Pyrénées était méconnaissable : terriblement maigre, désorienté et totalement craintif. Alertée anonymement sur sa situation, l’association Sauvet’Animaux 43 contacte alors Léa pour la remettre sur pied. « Ce n’était censé être que temporaire », se souvient Marie, bénévole au sein de cette association qui œuvre en faveur des animaux maltraités, en lien avec la Brigade de protection des animaux (BPA).
Finalement, le temps passe. Léa et sa petite famille prennent de plus en plus d’affection pour ce gentil chien qui reprend du poil de la bête. Alors, lorsqu’en mars dernier, Marie est venue lui annoncer que Molly allait devoir trouver une famille adoptive, la mère de deux enfants n’a pas pu s’y résoudre. « Je ne pouvais pas m’en séparer », avoue-t-elle, émue aux larmes.
Les familles d’accueil jouent un rôle essentiel
Cette belle histoire pourrait être celle de n’importe qui. Sauvet’Animaux 43 recherche des familles capables d’accueillir temporairement des chiens, mais aussi et surtout des chats, des tortues, des lapins, des cobayes. « L’association n’est pas un refuge, tient à préciser Marie. Nous n’avons pas l’infrastructure pour les recevoir. Alors, avant de trouver une famille permanente à ces animaux qui nous ont été signalés comme maltraités, nous avons besoin de foyers d’accueil. Leur rôle est essentiel !
(Volunteer with Sauvet’Animaux 43)
Cependant, accueillir un animal n’est pas un acte à prendre à la légère. C’est une vraie responsabilité. D’autant plus lorsqu’il s’agit d’un chat ou d’un chien victime de maltraitance. Un suivi vétérinaire est très souvent nécessaire. Cependant, cela prend du temps et peut coûter très cher. Sauvet’Animaux 43 précise que les frais sont à la charge de l’association, ainsi que la nourriture. En ce sens, elle recherche principalement des familles d’accueil dans sa région. A savoir Brioude, Issoire et Clermont-Ferrand. « Malheureusement, le Puy-en-Velay est loin pour nous. Juste pour transporter des croquettes par exemple », explique Marie, basée au Bassin Minier. Pratique. [email protected] Renseignements par téléphone au 07.67.44.71.44, par email à
ou sur la page Facebook Sauvet’Animaux 43. Tarif adhésion : 20 €. Il est également possible de faire un don en envoyant un chèque à l’ordre de la mairie de Sainte-Florine.
De son côté, Léa tient à préciser aux familles intéressées que les enfants – même les plus jeunes – ne sont absolument pas une contrainte. Bien au contraire. Elle prend en exemple son cas personnel : « Si Molly a pu se remettre en forme si rapidement, c’est principalement grâce à ma fille aînée. Dès le premier jour, elle l’a parfaitement accueillie dans la famille. De même, avoir déjà d’autres animaux n’est pas un frein, à condition que cela soit bien pris en compte.
Timothé Soulié
Les prénoms ont été modifiés à la demande des bénévoles.
L’association Sauvet’Animaux 43 recherche en urgence un refuge pour sept chats semi-sauvages, tous identifiés par des tatouages. Ils n’ont donc pas besoin d’un appartement ou d’une maison, simplement d’un espace ouvert pour manger et se protéger des aléas climatiques. « Dans le lot, trois acceptent les caresses sans aucun souci », assure Marie, bénévole au sein de l’association. A première vue, ce n’est pas le cas des quatre autres, mais rien n’est impossible…
Deux chats sur sept recherchent une famille d’accueil. Idéalement, nous devrions pouvoir les accueillir tous les sept en même temps, mais ce n’est pas obligatoire. Il est tout à fait possible de les loger par paire ou individuellement. Si possible également, les familles doivent résider sur l’itinéraire de Brioude à Clermont-Ferrand, afin de faciliter le suivi des chats par l’association. En effet, les frais vétérinaires et la nourriture sont pris en charge par Sauvet’Animaux 43.
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