un homme décède lors d’une soirée « chemsex », un autre dans le coma

un homme décède lors d’une soirée « chemsex », un autre dans le coma
un homme décède lors d’une soirée « chemsex », un autre dans le coma

Un homme est décédé à Tourcoing lors d’une soirée « chemsex » dans la nuit de mercredi à jeudi.

La victime est un homme d’une vingtaine d’années.

Le « Chemsex » est une pratique dans laquelle les participants mélangent consommation de drogue et rapports sexuels sur une période prolongée.

Ce sont des soirées qui rassemblent des participants incités à pratiquer le sexe sous drogue. Chemsexe (nouvelle fenêtre) est une pratique sexuelle croissante dans la communauté gay. Mais cela peut tourner au drame. Un jeune homme est décédé à Tourcoing (Nord) lors d’une soirée « chemsex » dans la nuit de mercredi à jeudi, a appris l’AFP auprès de la police, confirmant une information d’Europe 1. Selon la direction interministérielle de la police nationale (DIPN) du Nord , la victime décédée est un homme âgé d’un an « vingt ans ».

La police a été alertée à 5h20 par les secours qu’une personne était en arrêt cardio-respiratoire et une autre dans le coma dans une habitation de Tourcoing, selon une autre source policière. Celui-ci précise que des stupéfiants tels que le GHB et le 3-MMC ont été trouvés sur place. L’homme en arrêt cardio-respiratoire est décédé peu après l’arrivée des policiers, selon la même source.

Une personne placée en garde à vue

Une troisième personne, locataire du logement où se sont déroulés les faits, est en garde à vue pour homicide involontaire. Cette personne a été légèrement blessée, toujours selon cette source policière. Une enquête policière est en cours et le parquet de Lille a été contacté, ajoute la DIPN.

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Le « Chemsex », terme dérivé des mots « chimie » et « sexe », est apparu pour la première fois dans les pays anglo-saxons, notamment aux États-Unis et au Royaume-Uni, dans les années 2000. En , sa croissance s’est produite dans les années 2010, souligne un rapport du professeur Amine Benyamina, psychiatre addictologue à l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP). Le principe de ces « plans chim » : des hommes se réunissent, principalement en ligne, et se retrouvent sur une période prolongée pour des relations sexuelles avec d’autres à la maison, où toutes sortes de substances psychoactives sont sniffées, ingérées, injectées, afin de multiplier le désir et sensations.


JC avec l’AFP

 
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