Il n’y a jamais de répit avec les confiseurs au tribunal. Ainsi, ce mardi 24 décembre 2024, un homme de 34 ans, en détention provisoire depuis dimanche 22, a comparu pour violences conjugales, outrage et rébellion, à la suite de faits commis en récidive, vendredi 20 décembre, à Brest. .
“Je n’ai pas laissé ça arriver”
Pour les violences perpétrées sur sa compagne, le détenu minimise : « Nous étions tous les deux très ivres et nous avions mal à la tête ! « . “Je ne me suis pas laissé emporter”, a-t-il poursuivi contre la femme qui ne s’est pas constituée partie civile à l’audience. La victime a simplement écrit au tribunal correctionnel : « J’ai mal au cœur envers mon ex-conjoint ».
Pour les violences commises contre les policiers lors de son interpellation, le trentenaire exprime ses regrets en baissant la tête. Il les a non seulement insultés (« Je vais tuer… vos mères ! »), mais a également tenté de les agresser dans la camionnette, puis au commissariat.
Il crache sur la police
La présidente Marie-Anne Kérisit constate les crachats répétés sur les fonctionnaires. « Que signifie ce geste de leur cracher au visage ? » demande-t-elle. Alors que le trentenaire invoque sa consommation excessive d’alcool, le magistrat répond « Non non, on ne se cache pas derrière la bouteille d’alcool ! Ce crachat est une marque de dédain ! « .
Le procureur Antoine Bouriaud abonde dans le même sens : « Les crachats sont particulièrement dégoûtants et humiliants ! « . Un fait également évoqué par l’avocate des policiers, Me Janice Gassin, qui réclame réparation du préjudice moral.
A l’issue des débats, l’accusé, dont le casier judiciaire compte déjà neuf condamnations, est puni d’une peine de huit mois de prison, à laquelle s’ajoutent deux mois d’une précédente peine avec sursis. Il est donc maintenu en détention.