Le Maroc serait intéressé à rejoindre le club des BRICS. C’est du moins ce qu’a déclaré, lundi 23 décembre, Youri Ouchakov, conseiller du président russe pour les affaires internationales, dans des déclarations à la presse.
Le responsable a inclus le royaume sur une liste comprenant 20 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud, qui, selon lui, partagent l’ambition de rejoindre les BRICS. Une annonce qui intervient alors que l’Arabie saoudite, membre de ce bloc depuis le 1er janvier 2024, a décidé de « suspendre le processus de son adhésion ».
Officiellement, le Maroc n’a pas déposé sa candidature pour rejoindre les BRICS. Lors du dernier sommet de ce bloc, organisé en octobre à Kazan en Russie, le royaume ne figurait pas sur la liste des 13 pays ayant acquis le statut de membre observateur auprès de cette organisation.
Même si le royaume rechigne à franchir le pas de l’adhésion, il participe aux réunions ministérielles économiques de ce club toujours en quête d’identité. Pour rappel, la Chine a invité le Maroc à participer au Forum des BRICS 2024 sur le partenariat pour la nouvelle révolution industrielle, que la ville chinoise de Xiamen a accueilli en septembre. Le royaume était alors représenté par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.
Le Maroc entretient des relations stratégiques avec la Russie, la Chine et l’Inde, trois membres fondateurs des BRICS, ainsi qu’avec les Émirats arabes unis, ayant rejoint la table ronde en janvier 2024. En revanche, ses liens avec l’Afrique du Sud sont froids. Le gouvernement du président Cyril Ramaphosa n’hésite pas à annoncer qu’il est opposé à l’intégration du royaume dans ce bloc.