Une 9ème journée au musée avec les Bidochon

Une 9ème journée au musée avec les Bidochon
Une 9ème journée au musée avec les Bidochon

Un long fleuve, pas toujours calme, ces visites de musées avec le Bidochon. Nous sommes à la neuvième journée des musées, toujours sous la houlette de Binet, Ramade et Lacôte. La logique du couple infernal est finalement pleine de bon sens bien français, c’est leur marque de fabrique. La dernière visite remonte à presque quatre ans, en 2021. Que faisaient les Bidochons pendant cette période ? Allez, on ne leur en veut pas, ils se rattrapent avec vingt œuvres présentées dans un seul souffle épique, de Bosch au Titien en passant par Raphaël. En voiture Raymonde.

Kupra, femme au rouge à lèvres, enfin le titre est rouge à lèvres n°2 (Centre Pompidou) et subtil Robert est sûr que la femme a été ajoutée par le peintre qui avait oublié le titre. Un Tchèque Kupra qui a peint cette toile en 1908. Un abstrait dont on sait tout dans les deux pages qui suivent comme pour chaque artiste. La suite c’est Antonin Slavicek, ambiance de bouleaux, (galerie nationale de Prague) superbe lumière dans la forêt où Robert avait marché sur une crotte de cerf. Nous restons chez un Tchèque qui a peint sa toile pour lui en 1897. Marqué par Barbizon, il aime les paysages sous la pluie. Retour en avec Albert Gleizes (Musée des Beaux- de Lyon) et le portrait de l’éditeur Eugène Figuière. Un cubiste, donc un portrait un peu tordu pour Raymonde qui n’est pas sûre que le modèle se soit reconnu. 1913 et Gleizes est le pionnier du cubisme et revient au catholicisme. Son œuvre en sera marquée.

Delacroix avec un nu assis (sur un tabouret), éblouissant, Émile Bernard avec un autoportrait symbolique ou Titien avec le très célèbre Homme au gant, nous n’allons pas tous les citer car les visites des Bidochon doivent conserver leur part de mystère. Binet les porte à travers les collines, avec humour et le sourire aux lèvres. Les Bidochon tournent autour du vide. Clin d’œil au hareng que se disputent deux squelettes d’Ensor, cela ne leur donne pas envie d’en manger en couple. Pour le bonheur des arts, et c’est parti, un volume plein d’événements inattendus remarquables.

Et 9e journée au musée avec le Bidochon, Éditions Dargaud, 26,50 €


 
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