En début de semaine, la haute représentante de l’Union européenne pour la politique étrangère, Kaja Kallas, avait déjà annoncé la réouverture de la représentation de l’UE en Syrie. D’autres pays ont également déclaré vouloir prendre contact avec les nouveaux dirigeants syriens.
HTS figure sur la liste des organisations terroristes des Nations Unies. Depuis sa victoire, le mouvement affiche cependant une attitude modérée. “Nous envoyons un émissaire à Damas pour discuter avec les nouveaux dirigeants syriens”, a expliqué le ministre des Affaires étrangères Bernard Quintin (MR). « L’objectif est que notre diplomate sur place engage des discussions sur l’avenir de la Syrie. Nous devons transmettre clairement nos messages et nos attentes pour la reconstruction du pays.
La Belgique souhaite particulièrement que la transition dans le pays se déroule de manière pacifique et inclusive. Bernard Quintin a déjà exprimé le souhait de la Belgique de voir le nouveau régime respecter les droits de l’homme et le droit international, protéger toutes les minorités et respecter les femmes.
« Dans les semaines et les mois à venir, les nouveaux dirigeants doivent nous montrer, ainsi qu’au reste du monde, leur volonté de reconstruire la Syrie sur la base de ces principes. Nous jugerons les nouveaux dirigeants sur leurs actes et pas seulement sur leurs paroles », a-t-il ajouté.
Tout comme d’autres pays, la Belgique aspire à l’avènement d’une Syrie stable et sûre, avant tout pour le bien de la population syrienne. “Et qu’à terme les réfugiés syriens en Europe et en Belgique pourront rentrer dans leur pays”, a conclu le chef de la diplomatie belge.
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