«C’est énorme»… A 20 ans, Isack Hadjar rejoint Pierre Gasly et Esteban Ocon, il sera le troisième Français du paddock en 2025

«C’est énorme»… A 20 ans, Isack Hadjar rejoint Pierre Gasly et Esteban Ocon, il sera le troisième Français du paddock en 2025
«C’est énorme»… A 20 ans, Isack Hadjar rejoint Pierre Gasly et Esteban Ocon, il sera le troisième Français du paddock en 2025

l’essentiel
Racing Bulls a officialisé la signature du Français ce vendredi 20 décembre. Le jeune pilote de 20 ans portera les couleurs de l’écurie italienne en 2025.

Un troisième Français arrive en Formule 1 ! Isack Hadjar (20 ans) découvrira la catégorie reine du sport automobile au printemps prochain après avoir été embauché par l’écurie Racing Bulls, qui a annoncé la nouvelle ce vendredi dans un communiqué. Le Parisien, vice-champion de Formule 2 cette saison malgré de nombreux problèmes mécaniques, a réussi à convaincre l’écurie italienne, petite sœur de Red Bull, de lui faire confiance.

A lire aussi :
Max Verstappen : « Notre petit miracle ! » La grande annonce du pilote star et de sa compagne, fille d’une légende de la Formule 1

“C’est énorme pour moi, pour ma famille et pour tous ceux qui ont cru en moi depuis le début”, s’est réjoui le jeune talent, cité dans le communiqué de sa nouvelle équipe. C’est le moment pour lequel j’ai travaillé toute ma vie, c’est un rêve. Isack Hadjar deviendra ainsi le 72e pilote français à courir en Formule 1. Il sera troisième sur la grille actuelle aux côtés d’Esteban Ocon (Haas) et Pierre Gasly (Alpine).

«Petit Prost»

Surnommé « le petit Prost » par l’influent conseiller autrichien de Red Bull, Helmut Marko, qui est également responsable du secteur des jeunes pilotes, le Tricolore a montré de belles choses cette saison. Il a notamment remporté quatre courses et réalisé huit podiums en Formule 2.

A lire aussi :
VIDÉO. Formule 1 : grosse frayeur pour Max Verstappen, proche de quitter la piste lors des qualifications du Grand Prix d’Abu Dhabi

« En fait j’analyse beaucoup quand je roule, j’utilise ma tête. C’est vraiment mon univers, c’est mon domaine et je le maîtrise donc je m’autorise à penser à des choses qui ne me dérangent pas», avait expliqué Hadjar à l’AFP début décembre. Une description qui le rapproche d’Alain Prost, surnommé « Le Professeur » en raison de son approche intellectuelle de la course automobile. Mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour suivre les traces du quadruple champion du monde français de Formule 1.

Une passion à canaliser

D’autant que Hadjar devra apprendre à canaliser son énergie mais surtout sa frustration, qu’il laisse parfois transparaître à la radio. Même s’il parle plus fort qu’il ne s’énerve, ses interventions sont parfois considérées comme des débordements verbaux qui seront moins facilement tolérés en , où il sera bien plus exposé qu’en F2.

A lire aussi :
Formule 1 : « Je ne vais pas rester ici et l’accepter ! » La colère froide d’un conducteur qui accuse Max Verstappen de l’avoir menacé

« Ses parents et sa sœur sont très intelligents, donc lui aussi devrait utiliser un peu plus sa tête parfois, c’est un de ses points faibles. Il doit être plus patient et moins impulsif. Il a beaucoup de tempérament, est parfois trop capricieux, avait déclaré Helmut Marko à l’AFP début décembre.

«Prometteur et rapide»

« Mais il a fait beaucoup de progrès dans ce domaine. Il est l’un de nos jeunes pilotes les plus prometteurs et les plus rapides. Et il sait aussi très bien gérer ses pneus, ce qui est très important aujourd’hui. Il a perdu plus de 80 points cette saison à cause de problèmes mécaniques, mais il a tenu bon jusqu’à la dernière course, ce qui prouve sa force mentale », a ajouté le vétéran autrichien.

A lire aussi :
Formule 1 : « Je ne vais pas rester ici et l’accepter ! » La colère froide d’un conducteur qui accuse Max Verstappen de l’avoir menacé

Au volant des voitures Red Bull lors des périodes d’essais libres, Isack Hadjar a fait forte impression en pilotant plus vite que son futur équipier Yuki Tsunoda. Le rookie espère désormais confirmer qu’il est capable de répondre aux attentes de la F1. Mais il n’en doute pas.

« J’ai prouvé ce que j’avais à prouver en F2. J’ai le niveau pour piloter en F1. Mais je ne veux pas y aller pour inventer des chiffres. Je n’ai pas envie d’être là et de végéter, ce n’est pas le cas. “Je veux être là pour me battre, pour gagner”, avait-il déclaré à l’AFP début décembre. Le ton est donné.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Du dérapage budgétaire au dérapage politique en France
NEXT Important incendie dans une ferme de l’Orne, 30 personnes au chômage technique