Cela avait attisé les témoins de la scène mercredi après-midi à Nice-Nord. Un père de famille a été jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Nice ce vendredi soir, à la suite de sa garde à vue. Reconnu coupable de violences volontaires par conjoint, il a été condamné à 18 mois de prison, dont 6 avec sursis et mise à l’épreuve.
La procureure Mégane Nomel avait requis deux ans de prison contre Mehdi Z., 38 ans. Mais ce dernier ne dormira pas en prison cette nuit. Le tribunal présidé par Christian Legay lui permet de purger sa peine d’un an sous bracelet électronique. Il a également l’obligation de prendre soin de lui et de travailler, en vertu de sa suspension probatoire.
Le tribunal semble avoir été sensible aux arguments de Me Hadrien Grattirola. L’avocat de la défense a plaidé pour une suspension probatoire, ou au moins une peine mixte. En cas d’incarcération, il a mis en garde contre des “conséquences catastrophiques” pour son fils, âgé de 10 ans, dont Mehdi Z. a la garde.
La victime absente à l’audience
Le prévenu a reconnu s’être emporté en voyant la mère de son fils venir frapper à la porte de la grand-mère pour le voir. Il a ensuite frappé cette femme, y compris au sol, avant de l’emmener dans sa voiture par le collier. Pour l’emmener au commissariat, dit-il. Il a finalement changé d’avis et l’a emmenée près de la piscine Jean Bouin.
La victime n’a pas souhaité porter plainte ni se constituer partie civile. Elle était absente à l’audience. Difficile, dans de telles conditions, d’établir avec précision la gravité de ses blessures.