Narbonne. Au Collège Victor-Hugo, des étudiants travaillent sur les mythes antisémites

Narbonne. Au Collège Victor-Hugo, des étudiants travaillent sur les mythes antisémites
Narbonne. Au Collège Victor-Hugo, des étudiants travaillent sur les mythes antisémites

l’essentiel
A travers différents ateliers, les classes de 3e année du collège Victor-Hugo de Narbonne échangent sur les discriminations en tout genre. Avec la Shoah Memorial Foundation, ils ont tenté de répondre à la question : qu’est-ce que le monde juif dans sa diversité ?

Déconstruire les mythes antisémites, c’est la mission, entre autres, de la Fondation Mémorial de la Shoah, institution française reconnue d’utilité publique. Mardi 17 décembre, la classe de 3e VI du Collège Victor-Hugo a pu partir de ces mythes (diabolisation, complot, rapport entre les juifs et l’argent, etc.) pour comprendre comment sont nées ces représentations, comment elles se sont diffusées et à quoi elles servent. sont les conséquences « tant en termes de mots que de dates. Dans une deuxième partie des ateliers, nous parlerons des représentations promues par l’antisémite qui ne dit pas ce que sont réellement les juifs”explique Hubert Strouk, formateur et coordinateur régional.

« Éveiller leur esprit critique »

A travers des actions menées partout en et à l’étranger dans les écoles dès le CM2, la fondation tente de répondre à une question : qu’est-ce que le monde juif dans sa diversité ? Les élèves de 3e VI, en classe avec leur professeur d’histoire-géographie, chargée de projet, Ève Guilhot-Curbilié, ont manifesté leur intérêt et soulevé d’autres questions pertinentes.

Fanny Levin, pour le service pédagogique, prolonge : « Demain, nous parlerons aussi des préjugés racistes, nous aborderons les discriminations à travers le prisme du sport et des JO de 1936. Homophobie, sexisme… Je crois que nous sommes là pour leur apporter des connaissances, mais surtout pour éveiller leur esprit critique « On n’a pas de baguette magique et on ne peut pas tout déconstruire, mais on les fait réfléchir et prendre conscience. .»

S’il arrive que des formateurs soient confrontés à des jeunes qui ont des propos dont ils ne comprennent pas toujours la portée, heureusement ils n’ont pas rencontré d’antisémites en devenir. Dans tous les cas, une prise de conscience est toujours nécessaire.

 
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