LE CARNET – Alors que l’économie ralentit tragiquement, l’absence de majorité rend presque inaccessible toute mesure d’économie à grande échelle, et rend au contraire très probable une augmentation des dépenses ou des revers coûteux.
Personne plus que lui – François Bayrou a juré, répété, assuré – des mesures » la difficulté de la situation » comptes publics : le déficit, dans lequel Bruno Le Maire (autre champion autoproclamé de l’austérité) tente avec beaucoup de difficulté d’éviter sa part de responsabilité, a en effet, « ne disparaît pas comme par magie » en même - que le précédent chef du gouvernement. On peut reconnaître chez le nouveau Premier ministre une forme de constance, déclarative en tout cas, sur le sujet.
En 2007, puis en 2012, François Bayrou n’a pas hésité à faire campagne sous l’enseigne réputée peu attractive de la réduction de la dette, qu’il considérait comme un combat économique, mais aussi « moral ». ” Nous ne pouvons pas continuer, d’année en année, de décennie en décennie, à garder le silence sur notre lâcheté. », a-t-il déclaré mardi à l’Assemblée. La France s’apprête en effet à consacrer davantage aux intérêts de sa dette qu’à l’Éducation…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous en reste 87% à découvrir.
Voulez-vous en savoir plus ?
Débloquez tous les objets immédiatement. Aucun engagement.
Déjà abonné ? Se connecter
Locale
France