La Suisse est candidate à la présidence de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en 2026. De nombreux Etats s’étaient rapprochés de la Confédération pour lui demander d’assumer ce mandat.
La Suisse veut s’engager à préserver la capacité d’action et le caractère inclusif de l’OSCE en tant que plateforme de dialogue entre tous les Etats participants, a informé jeudi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).
Le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis a adressé une lettre au président actuel de l’OSCE, son homologue maltais Ian Borg, pour l’informer officiellement de la candidature de la Suisse.
Situation géopolitique délicate
L’OSCE se trouve actuellement dans une situation difficile. La guerre en Ukraine, les bouleversements géopolitiques, la concurrence croissante entre les grandes puissances, la polarisation et les intérêts et valeurs divergents ainsi que l’influence croissante des régimes autoritaires mettent sous pression l’organisation et ses valeurs fondamentales, souligne le DFAE.
Cette situation restreint la marge de manœuvre de l’OSCE, dont les décisions sont prises par consensus. L’organisation continue néanmoins d’apporter de précieuses contributions à la sécurité.
La Suisse souligne que, particulièrement dans les périodes délicates en termes de politique de sécurité, le dialogue et la coopération avec tous les États participants constituent la seule voie possible pour développer des solutions pacifiques et durables aux guerres, aux crises et aux conflits. .
Deux présidences suisses dans le passé
Les Etats participants de l’OSCE à Vienne se prononceront avant la fin de l’année sur la candidature suisse. Ce serait la troisième présidence suisse, après celles de 1996 et 2014.
Composée de 57 membres, l’OSCE est la première organisation mondiale de sécurité régionale. Il se concentre principalement sur le dépassement des différences et l’instauration de la confiance. La Suisse l’a rejoint en 1975.
ats/ami
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