Des mesures justifiées par «nécessités budgétaires“qui font bondir les acteurs de l’éducation liégeoise.”Nos écoles sont directement concernées par ce décret et, pour certaines, risquent la fermeture.», alerte un professeur présent à la manifestation mardi matin devant l’Hôtel de Ville. “Ce n’est pas pour nos salaires ou nos nominations que nous sommes dans la rue, mais pour le bien de nos étudiants», assurent nombre de ses confrères, inquiets »du futur que nous offrirons aux générations futures« Des étudiants qui étaient des dizaines devant La Violette, implorant les politiques de »laissez le qualificatif tranquille« .
A 11 heures, une réunion entre les délégations syndicales et l’échevine de l’Instruction publique, Julie Fernandez Fernandez a eu lieu. A la fin de cette discussion, Jorre Dewitte, secrétaire régional de la CGSP, ne souriait pas. “Les nouvelles ne sont vraiment pas bonnes», a-t-il dit, indiquant qu’il y a «43 emplois possiblement menacés parmi le seul personnel enseignant et d’encadrement des écoles secondaires de la Ville« . Juste à Léon Mignon (école d’armurerie), “87 périodes de cours pourraient être supprimées« .
“Ces chiffres pessimistes sont à prendre avec des pincettes mais ils sont basés sur la réalité d’aujourd’hui et sur le nombre d’étudiants actuellement inscrits.», a-t-il déclaré au syndicaliste. Une situation »alarmant qui touche tous les réseaux« .
Face à cet avenir incertain, syndicats, enseignants et étudiants souhaitent «mettre la pression«au ministre et à la demande»une modification du décret plus conforme à la réalité du terrain« . Des rencontres entre équipes éducatives et délégations ont lieu tout l’après-midi pour «décider de l’avenir du mouvement« Les syndicats nous ont déjà fait confiance »couvrir jusqu’à la fin de la semaine le personnel qui décide de se retirer« .