Le tribunal judiciaire de Vienne a condamné ce lundi 16 décembre un homme de 25 ans originaire de Laveyron (Drôme) à 12 mois de prison avec mandat de dépôt. Ce récidiviste a été reconnu coupable de refus d’obtempérer après une course-poursuite entre Lyon et Les Roches-de-Condrieu, précise la Dauphiné Libéré.
Les faits se sont déroulés samedi 14 décembre. Vers 20h15, des policiers de la Brigade anticriminalité (Bac) de Lyon ont repéré une Renault Scénic qui refusait de s’arrêter malgré leurs ordres. La voiture se dirige alors vers le sud, ce qui incite la police à alerter ses collègues de Vienne. Deux équipes de police sont stratégiquement positionnées sur les quais et au rond-point de la Laïcité et de la Liberté Associative.
Malgré les avertissements sonores et visuels des forces de l’ordre, le conducteur ne s’est pas arrêté. Une herse a été déployée, provoquant la crevaison d’un pneu du Scénic, mais le fugitif a poursuivi sa route. Sa saga s’est terminée aux Roches-de-Condrieu, où il a perdu le contrôle de son véhicule et percuté une voiture en stationnement. Il a ensuite tenté de fuir à pied, mais s’est retrouvé bloqué par une clôture de propriété où il a été interpellé par la police.
Lors de son interpellation, la police a découvert 8 g de résine de cannabis dans la poche de la personne interpellée. Ce dernier, qui roulait sans permis (radié depuis octobre 2021), a expliqué avoir été pris d’émotion à la sortie de la chambre funéraire de Vénissieux, où était enterré son père. Suite à son arrestation, le jeune homme n’a pas non plus pu se rendre en Algérie pour assister aux funérailles.
Il explique au public qu’il était “bouleversé”, affirmant ne pas avoir réalisé que les policiers lui demandaient de s’arrêter.
Le casier judiciaire du prévenu n’a pas joué en sa faveur. Son casier judiciaire compte 16 condamnations antérieures, principalement pour vol, violences, port d’arme, rébellion et délits routiers. Devant le tribunal, le procureur de la République a souligné l’incohérence de son comportement au regard des circonstances personnelles évoquées.
Le tribunal a ordonné la révocation d’un séjour antérieur. Le prévenu a été conduit à la prison de Saint-Quentin-Fallavier pour y purger sa peine.