« Cc’est un réel plaisir de voir cet événement se dérouler ici au Relais petite jeunesse les petits princes du centre départemental d’intégration sociale (CEDIS), une association que j’ai eu l’immense plaisir de diriger pendant plus de 20 ans. ans », commence la maire de Toulon Josée Massi (DVD).
L’occasion, puisque les accords qui seront signés par la suite visent à faciliter l’insertion professionnelle des plus fragiles, de mettre en avant Fatou, l’actuelle directrice du Relais Petite Enfance, dont elle a salué l’engagement, mais aussi « le parcours exemplaire en termes d’intégration et de réussite ». « EElle a débuté au RSA, et en a progressivement franchi toutes les étapes », explique-t-elle. Mieux que ça même, puisque l’éducatrice de jeunes enfants qui dirige aujourd’hui la structure a aussi réussi à créer au Sénégal « une crèche qui véhicule les mêmes valeurs », c’est-à-dire proposer des places d’insertion professionnelle (AVIP) et des places d’insertion sociale (AVIS).
La maire et vice-présidente du TPM a tenu à rappeler la continuité de son action en tant qu’élue » en faveur des politiques sociales ». « Agir en faveur de la petite enfance, c’est protéger et accompagner les adultes de demain », insiste-t-elle. La Ville s’y engage avec toutes les associations, ajoute Josée Massi, dont le CEDIS qui, depuis 2003, a créé des crèches qui non seulement emploient des personnes titulaires du RSA dans le but de les qualifier mais proposent également des places réservées aux enfants. bénéficiaires qui reprennent le travail.
Le président du CEDIS a à son tour souligné « l’importance de promouvoir l’égalité des chances « . A ses côtés, la directrice de l’association Florence Ronsoux a développé les trois filières complémentaires que sont le centre d’insertion, une entreprise d’insertion, « Les Mamans Chefs du Monde », et une offre de garde d’enfants pour les jeunes enfants.
Deux jeunes mères célibataires Thiphanie et Sabrina sont ensuite venues parler de leur propre parcours au sein de la structure et du soutien qui leur a été apporté.
Yolande Eskenazi, la commissaire chargée de la lutte contre la pauvreté, a rappelé que 850 000 personnes sont en situation de pauvreté dans la région, et que le halo de pauvreté représente 1/4 de la population. ” Nous ne devons jamais l’oublier », insiste-t-elle, expliquant que l’un des outils pour y faire face est de lutter contre les inégalités dès la petite enfance à travers une politique d’investissement social.
« À l’impossible nous sommes requis », résume Julien Orlandini, le directeur de la CAF du Var, soulignant la valeur émancipatrice de l’emploi et l’importance de soutenir le réseau associatif.
Et de conclure : « Le combat, c’est la petite enfance, c’est là que se jouent beaucoup de choses. Il faut lutter contre le déterminisme. »
Même son de cloche pour le sous-préfet Jean-Baptiste Morinaud, qui déclare : « Dès le plus jeune âge, il faut se soucier de l’avenir de ces futurs citoyens. »
Ce qui implique des ressources à la hauteur des défis pour les soutenir ainsi que leurs parents.
L’un des représentants de l’Etat dans le département pointe également le taux de pauvreté dans le Var qui est de 15,7% et concerne majoritairement les moins de trente ans avec de fortes disparités entre zones rurales. et les centres-villes.
Les accords signés visent, ajoute-t-il, à lutter contre les obstacles à l’emploi et contre l’extrême pauvreté avec un accent particulier sur les familles monoparentales.