L’administration Marchand demande un avis sur le retrait du crucifix de la salle du conseil municipal

L’administration Marchand demande un avis sur le retrait du crucifix de la salle du conseil municipal
L’administration Marchand demande un avis sur le retrait du crucifix de la salle du conseil municipal

Pour la première fois, la question du retrait du crucifix de la salle du conseil de l’hôtel de ville sera étudiée au Québec.

Cette question a été soumise par un citoyen en toute fin de séance du conseil municipal de mardi. Le citoyen David Gauthier a rappelé la loi sur la laïcité de l’État votée par l’Assemblée nationale et le retrait du crucifix du Salon bleu.

Il a demandé : « Pourquoi la Ville conserve-t-elle ses propres sièges dans la salle du conseil ? Ne pourrait-il pas être déplacé dans un endroit neutre afin de ne pas donner l’impression que la Ville a un penchant pour le catholicisme ?

Le conseiller David Weiser, membre de l’exécutif responsable du vivre-ensemble, a répondu à la question du citoyen en soulignant qu’il existe une « ligne ténue » entre ce qui peut être perçu comme religieux et historique.

Réflexion profonde

« Cela étant dit, la question est excellente. Je propose de le porter, car il mérite une réflexion approfondie, à la prochaine réunion de la Commission consultative pour une ville inclusive.

Cette commission a été constituée sous le mandat du maire Bruno Marchand, le 16 mai 2022. Son mandat est de formuler des recommandations sur les orientations municipales en matière de vivre-ensemble, entre autres.

Lors de la dernière campagne électorale, quatre des cinq aspirants maires, dont M. Marchand, ont affirmé que l’objet avait encore sa place. Seule Jackie Smith, maintenant conseillère de Limoilou, avait souhaité son retrait.

Le précédent maire, Régis Labeaume, avait refusé de le retirer, se disant « résistant » pour la préservation d’un symbole patrimonial.

 
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