Le succès tient en trois lettres, PME, petites et moyennes entreprises, dans l’industrie en particulier. Il y en a en Italie environ 150.000 entreprises industrielles de plus qu’en France, quasiment que des PME. On parle de la “troisième Italie”, à côté des grandes entreprises et du secteur public. D’origine bien souvent familiale, elles sont organisées dans quelque 200 districts. De quoi s’agit-il ? La Toscane est la région qui a le plus contribué à la progression des exportations ces dernières années. Leonardo Ghezzi travaille à l’institut pour la programmation économique de la Toscane.
Les districts industriels sont une des raisons du succès de l’export italien
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Ce succès est-il remis en cause par les tensions internationales ?
Question cruciale puisque les exportations représentent un tiers du PIB Italien. Il y a les droits de douane de Donald Trump. Les États-Unis se disputent avec la France la place de deuxième partenaire commercial de l’Italie. En chiffres ronds, cela dépend de l’ampleur des taxes à venir, environ 10 milliards d’Euros sont en jeu. Mais ce qui inquiète le plus l’économiste Leonardo Ghezzi, c’est le ralentissement de l’Allemagne, premier partenaire de l’Italie
Le ralentissement allemand et ses conséquences pour l’Italie
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Dans ces conditions, l’Italie a-t-elle intérêt de signer de l’accord de libre échange entre l’Union européenne et le Mercosur en Amérique latine pour diversifier encore ses partenaires – qui sont déjà très variés ? Le gouvernement ne s’est pas encore prononcé. Le principal syndicat agricole vote contre, l’équivalent du MEDEF y est fortement favorable.
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