La semaine de l’industrie s’est déroulée la semaine dernière avec plusieurs animations dont des visites de sections du lycée professionnel Blaise Pascal.
Selon Anne Robert, chargée de mission d’orientation à la maison de Région Saint-Dizier/Bar-le-Duc, « l’intérêt de la semaine de l’industrie est de valoriser les parcours et métiers, de mettre en valeur la richesse et la diversité du tissu industriel ».
C’est aussi l’occasion de briser les clichés et de montrer que l’industrie innove pour réussir sa transition écologique et numérique. Dans ce contexte, le 21 novembre, Patrick Chardron, l’un des enseignants du lycée professionnel Blaise Pascal, a effectué les visites. Visites qui ont débuté avec le BTS Maintenance des systèmes et machines de production.
« Elle regroupe des compétences dans trois domaines : l’électricité, l’automatisme et la mécanique. L’objectif est d’apprendre aux étudiants à réaliser un diagnostic sur des machines et à trouver des solutions”il a expliqué.
Certifications obligatoires
Une autre possibilité pour les étudiants est de préparer un CAP Réalisations Industrielles en chaudronnerie ou en soudure afin de travailler le métal. « Greta, les adultes peuvent se former en soudure et chaudronnerie dans notre établissement »selon Patrick Chardron.
A deux pas de cette formation se trouve le secteur électrotechnique à travers le baccalauréat professionnel des métiers de l’électricité et ses environnements connectés. Il permet de former des électriciens capables d’intervenir sur tous types d’installations électriques (domestiques, tertiaires et industrielles) y compris leurs environnements connectés. Dernière section visitée par les groupes le 21 novembre, le milieu nucléaire. Il comprend des élèves en baccalauréat professionnel et d’autres en BTS.
« La première année, ils apprennent les bases du métier de technicien ». Un site scolaire reproduisant une centrale nucléaire a ainsi été implanté au sein de l’établissement scolaire. Il comprend notamment un local équipé de caméras, un sas de décontamination, une pompe de transfert d’eau, une salle de déshabillage et des portiques de contrôle.
« Toutes ces installations doivent être certifiées, tout comme nos enseignants, sans lesquels nos étudiants ne pourraient pas être formés. ». Autant d’informations qui ont pu donner envie aux visiteurs du 21 novembre d’envisager un futur projet professionnel.