Selon M. Macron, la et l’Arabie Saoudite ont la “volonté d’avancer” sur le dossier Rafale

Selon M. Macron, la et l’Arabie Saoudite ont la “volonté d’avancer” sur le dossier Rafale
Selon M. Macron, la France et l’Arabie Saoudite ont la “volonté d’avancer” sur le dossier Rafale

En octobre 2023, impossible de se procurer 48 avions de combat Eurofighter Typhoon/EF-2000 supplémentaires en raison d’un veto allemand et malgré sa participation au projet « Global Combat Air Program ». [GCAP] menée par le Royaume-Uni l’Italie et le Japon a suscité des réticences à Tokyo, l’Arabie Saoudite a adressé une demande de « proposition chiffrée » à Dassault Aviation en vue d’éventuellement acquérir 54 chasseurs-bombardiers Rafale F4.

On pourrait alors penser qu’il s’agissait d’une manœuvre pour « débloquer » le dossier Typhoon ou pour obtenir des concessions de l’administration américaine, dont les relations avec les autorités saoudiennes étaient alors très fraîches. Mais il n’en était rien.

En effet, les échanges entre Riyad et Paris se sont ensuite intensifiés, au point que le ministère saoudien de la Défense a évoqué, en août dernier, « des opportunités de coopération prometteuses dans le domaine de l’industrie militaire », notamment avec Dassault Aviation. .

Cela dit, la « concurrence » ne tardera pas à réagir. En janvier, l’Allemagne a annoncé qu’elle lèverait ses restrictions sur les ventes d’armes à l’Arabie saoudite, afin de relancer les discussions sur les 48 Typhoons, menées par le Royaume-Uni. Puis, en août, l’administration américaine a indiqué qu’elle s’apprêtait à faire de même, avec pour objectif de vendre des F-15 EX. [ou Eagle II] à la Royal Saudi Air Force [RSAF].

Enfin, la semaine dernière, alors que le président Macron était attendu à Riyad, le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a affirmé que la coopération établie autour de l’AMCP pourrait être étendue à l’Arabie saoudite.

Mais le Rafale a encore toutes ses chances, même si aucun contrat n’était attendu lors de la visite de M. Macron en Arabie Saoudite. Selon une Source proche du dossier, citée par l’AFP, l’objectif était “d’aboutir à une décision dans ce sens”. Ce qui, a priori, était le cas.

« En matière de sécurité et de défense, nous avons très clairement amélioré les choses […] avec la volonté d’avancer sur le Rafale, ce qui est un changement majeur dans la relation bilatérale et qui pour nous consolide aussi le développement de ce club », a déclaré M. Macron à la presse le 3 décembre à Riyad. . Par ailleurs, la et l’Arabie Saoudite “ont fait des progrès sur tout ce qui concerne le naval, la défense aérienne, les satellites” et “les contrats attendus ont été signés”, a-t-il ajouté, sans donner plus de détails.

Pour rappel, le « club Rafale » regroupe les pays qui ont acquis le chasseur-bombardier de Dassault Aviation ou qui sont sur le point de le faire, parmi lesquels les Émirats arabes unis, le Qatar, l’Egypte, l’Inde ou encore la Grèce.

Cependant, comme l’a suggéré Sébastien Lecornu, le ministre des Armées lors de la présentation de la loi de programmation militaire 2024-30 au Sénat en juin 2023, il n’est pas exclu d’impliquer les pays membres de ce club dans le développement du Rafale. Norme F5. En octobre, La Tribune faisait état de « discussions informelles » avec les Émirats arabes unis autour d’un « financement commun », qui réglerait incidemment la question des investissements nécessaires au développement du nouveau réacteur M. 88 T-REX. L’Arabie Saoudite suivra-t-elle ?

 
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