l’essentiel
En 2022, la ville de Cahors a été sélectionnée par l’État pour accueillir un service administratif de la Gendarmerie et ses 32 agents, dans le cadre de la décentralisation. Cependant, compte tenu du contexte budgétaire, le gouvernement a mis ce projet entre parenthèses. Le sénateur du lot ne l’entend pas de cette oreille.
Ce fut une douche froide pour la ville de Cahors qui s’était préparée à accueillir 32 agents du ministère de l’Intérieur et leurs familles dans le cadre de la décentralisation des services de l’Etat, au cours de l’année 2025. L’engagement pris par les services de l’Etat risque de ne pas être tenu. , c’est du moins ce qu’annonce le sénateur lotois Jean-Marc Vayssouze.
Mardi, dans l’hémicycle du Sénat, il est intervenu pour confronter l’Etat à ses responsabilités dans cette affaire, précisant qu’« un tel retour en arrière serait jugé inacceptable.. Car, il justifie : « En 2021, Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur, annonçait que les agents de l’administration centrale en poste à Paris ou en Île-de-France seraient redéployés dans les villes candidates pour les accueillir. Le 16 mars 2022, Cahors a été sélectionné », rappelle Jean-Marc Vayssouze.
Le projet Cadurcien fait l’objet d’études complémentaires
Mais, le 13 novembre, le parlementaire apprend du directeur général de la Gendarmerie nationale, le général Hubert Bonneau, que « les projets de relocalisation du ministère de l’Intérieur sont actuellement remis à l’étude, compte tenu des coûts importants induits par ces transferts ». .
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Face à l’instabilité gouvernementale, le sénateur du Lot a prévenu : « Un État qui ne tient pas ses engagements est un État qui mine la confiance en laissant la colère ronger les territoires. Le respect de la parole de l’État est un principe de crédibilité et de continuité. » En réponse, Othman Nasrou, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, a déclaré que « le projet de relocalisation à Cahors fait l’objet d’études complémentaires » dans un contexte d’incertitude budgétaire.
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