Il y a des années dont on se souvient plus que d’autres. Pour Benjamin Pillerault, 2024 sera sans doute marquée par une étape marquante tant les événements se sont poursuivis pour le Loir-et-Chérien situé à Saint-Dyé-sur-Loire.
Tout a commencé avec une participation aux Jeux Paralympiques avec l’équipe de France où le paravolleyeur, même s’il n’a pas disputé le dernier match en raison d’une blessure à l’épaule et même si les Bleus n’ont pas brillé, a vécu une « rêve éveillé ».
Les suites post-olympiques sont parfois difficiles, ce n’était pas le cas de Benjamin Pillerault. En octobre, à Prague, il remporte son premier titre avec les Bleus lors de la Ligue des Nations de Bronze.
Il ne manquait plus, pour compléter ce triptyque, qu’un résultat aux Championnats d’Europe (groupe B) en Turquie fin novembre. “L’enjeu était de taille car les trois premières nations sont remontées dans le groupe A.” Avec quatre victoires en six matches, les Bleus prennent la troisième place (derrière les Pays-Bas et la Turquie) et remplissent ainsi leur contrat.
Je pense à Los Angeles
« Ce n’était pas forcément prévu car après les JO, la moitié de l’effectif a changé. Mais entre les remplaçants devenus titulaires et les nouveaux arrivants, on a senti que ça marchait dès le départ »explique celui qui, avec son papa, est à l’origine d’un club de volley-ball assis à Muides.
Meilleur buteur de son équipe lors du dernier match décisif contre la Géorgie, Benjamin Pillerault, attaquant-receveur, espère que ces résultats remettront le paravolleyball sur le devant de la scène… si possible jusqu’aux Jeux de 2028 à Los Angeles.
En attendant cette échéance encore lointaine, il retrouvera le championnat national ce week-end avec Nantes. Et continuer à se former à Muides avant et après son travail à la communauté de communes Beauce Val de Loire. « La vraie reprise, ce sera en janvier car j’avoue que les choses sont lentes depuis les Jeux. »
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