Inauguration du Medicobus, il sillonne le Vaucluse pour soigner les personnes dans le plus grand besoin

Inauguration du Medicobus, il sillonne le Vaucluse pour soigner les personnes dans le plus grand besoin
Inauguration du Medicobus, il sillonne le Vaucluse pour soigner les personnes dans le plus grand besoin

Un bus pour soigner les personnes défavorisées qui sillonne le département ! Le Médicobus a été inauguré ce mardi à l’hôpital Montfavet (Vaucluse). Cet ancien camion de pompiers, réaménagé pour accueillir du public, est en activité depuis 6 mois. Une équipe de 5 à 6 soignants rencontre des personnes défavorisées ou vivant dans la rue pour leur proposer des soins somatiques (soins qui concernent le corps) ou des soins psychologiques. Une manière de « tendre la main » à ce public qui n’a pas toujours le réflexe de prendre soin de lui. Une mallette de télémédecine sera également acquise pour mettre les patients en contact direct avec les médecins en cas de besoin.

Tendre la main aux personnes défavorisées

Jean-Luc Sicard est cadre supérieur de santé, responsable du secteur précaire au centre hospitalier de Montfavet. L’idée avec ce Médicobus est de toucher ce public qui, spontanément, ne se fait pas toujours soigner lorsqu’il est malade. “Ils sont dans un processus d’exclusion et de désocialisation totale, même au niveau de leur santé. On sait très bien que ces personnes n’iront pas spontanément rencontrer un médecin ou prendre rendez-vous sur Doctolib. Et lorsqu’ils reçoivent des soins, c’est souvent en cas d’urgence. Donc nous avec cette approche du « aller vers », on est vraiment dans une notion de santé publique et de prévention.

L’intérieur du Médicobus. © Radio-
Anouk Caron

Pour l’instant, le Médicobus circule le jeudi matin à la Maison de Ville de Cavaillon, et un jeudi après-midi sur deux à la Halte Nocturne d’Avignon. Jusqu’en janvier, il sera place Saint-Didier à Avignon le vendredi à partir de 14h et à Carpentras. Au total, le Médicobus équipé et rénové, avec la mallette de télémédecine a coûté 40 000 euros, il a été financé par l’Agence Régionale de Santé et l’Etat.

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