Retirees are in the streets this Tuesday in Loire-Atlantique and Vendée. Gatherings are planned for the morning in Nantes, Saint-Nazaire, Châteaubriant, La Roche-sur-Yon and Les Sables d’Olonne. Une mobilisation à l’appel de plusieurs syndicats pour réclamer une augmentation des retraites. La question des retraités fait également son chemin dans l’actualité politique. Avec cet ultimatum posé, ce lundi, par Marine Le Pen, du Rassemblement national, à Michel Barnier, le Premier ministre : renoncer à la désindexation des retraites à l’inflation pour éviter la motion de censure. Le Premier ministre n’a pas cédé et a déclenché le 49.3 sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Deux motions de censure seront donc déposées : l’une par le Nouveau Front populaire, l’autre par le Rassemblement national.
Demonstrations of retirees in Loire-Atlantique and Vendée
Plusieurs syndicats de retraités appellent à manifester ce mardi en Loire-Atlantique et en Vendée. François Préneau est le porte-parole de cette intersyndicale. « La pension moyenne d’une femme est de 1 500 euros. Et 1 900 euros pour un homme. Il y a beaucoup de retraités qui sont en dessous ». Il souhaite briser l’image stéréotypée du propriétaire retraité sans difficultés financières. “Souvent, ils n’ont pas à payer de loyer parce qu’ils sont propriétaires, mais les charges sont nombreuses. Dès qu’il faut changer quelque chose dans la maison, cela coûte extrêmement cher. Et à ce moment-là, la dépense devient très importante. Selon lui, de nombreux retraités ne supportent plus d’être considérés comme des privilégiés. « Ils ont rêvé de cette période en se disant qu’ils profiteraient de leur retraite. Et aujourd’hui, on est très loin de ce qu’ils espéraient. Cela peut même être embêtant et nous trouvons que c’est profondément injuste ».
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« On se restreint sur la nourriture » – Gilbert, retraité
Certains retraités ont du mal à joindre les deux bouts. Comme Gilbert, 64 ans, rencontré lors d’une partie de pétanque à Bouaye. Il perçoit un pension de retraite de 1 200 euros par mois et paie un loyer de 600. »On tire la langue“, dit l’homme aux cheveux blancs. “Nous nous limitons sur la nourriture. On se prive un peu, on mange un peu plus de nouilles. Il m’arrive même de devoir récupérer l’eau de pluie pour la mettre dans les toilettes afin d’éviter de payer des taxes supplémentaires. »dit le retraité avant de lancer sa boule de pétanque.
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