Benoît Payan, Maire de Marseille, a déclaré dans un communiqué : « Ce soir, depuis la Seconde Guerre mondiale, le Rassemblement national n’a jamais été aussi proche du pouvoir. Une nouvelle campagne commence demain. Elle doit porter l’espoir. Porter l’espoir de ceux qui ne se résignent pas à voir le pays sombrer dans le repli, la haine, la division. Une campagne qui ne se résigne pas à voir la France se donner à ceux qui sont dans le besoin. qui rêvent de la briser, à ceux qui oublient leur histoire. Ce soir, je veux lancer un appel solennel à tous les Républicains, d’où qu’ils viennent, quelle que soit leur histoire, leur sensibilité, pour qu’ils se rassemblent afin que dans chaque circonscription, ici à Marseille, comme en France, nous soyons collectivement capables pour sauver la République de ce qui pourrait arriver la semaine prochaine.
Cette nouvelle campagne commence demain, mais je peux d’ores et déjà dire que j’appelle les candidats de gauche et du Nouveau Front Populaire qui ne sont pas en mesure de se maintenir ou qui sont troisièmes, à se retirer, sans hésitation, sans contrepartie, de l’idée qu’ils se font de candidats républicains capables de battre le Rassemblement national. Nous ne pouvons pas tergiverser ni faiblir face à l’extrême droite. Il appartient à tous les groupes politiques, à tous les candidats pour qui le sens de la République, de l’honneur, pour qui l’histoire de ce pays compte, de faire de même. L’heure est grave et nous sommes face à l’histoire. Ce sont des moments durs, mais il nous appartient de relever la tête, de porter à nouveau l’espoir, de nous rassembler dans tous les districts du pays pour empêcher le pire. Le pire, c’est la fin de notre histoire et de sa cohésion telle que nous la connaissons. C’est la mise à mal de ce qui a fait cette République : notre capacité à être ensemble, à vivre ensemble, à porter des rêves et des espoirs, quelles que soient nos religions, nos couleurs de peau, notre fonction, quelle que soit la place que nous occupons dans la société, à pouvoir nous rassembler comme un seul homme. C’est ainsi que la République a été construite et c’est ainsi qu’elle doit rester.»
