Hailey Van Lith met fin au rêve québécois à la Classique 3X3 de la Capitale

Hailey Van Lith met fin au rêve québécois à la Classique 3X3 de la Capitale
Hailey Van Lith met fin au rêve québécois à la Classique 3X3 de la Capitale

La petite arrière gauchère a été très solide tout au long du match et a avoué s’être régalée dans la Vieille Capitale.

« C’est ma deuxième année de participation à ce tournoi et j’aime beaucoup la ville. Nous habitons dans le Vieux-Québec et je la trouve tout simplement splendide. Les gens sont accueillants et il y a du beau monde aux soirées », explique celle qui est une véritable célébrité sur les réseaux sociaux avec 1,2 million d’abonnés sur son compte Instagram.

Van Lith a été solide tout au long du match. (Caroline Grégoire/The Sun)

La joueuse qui jouera à l’Université TCU l’année prochaine aime son niveau de jeu jusqu’à présent dans le tournoi.

« On apprend toujours en jouant à 3 contre 3 et il est important de ne pas s’énerver sur le terrain et de rester patient. Nous sommes une équipe jeune qui n’a pas beaucoup joué ensemble, mais je pense que nous progressons de jour en jour. »

L’athlète de cinq pieds sept pouces affirme qu’elle sera au meilleur de sa forme pour les Jeux olympiques de Paris où elle fera partie de l’équipe américaine.

« Nous avons deux joueuses qui évoluent actuellement en WNBA qui vont nous rejoindre, mais je sais pertinemment que Cierra Burdick et moi serons prêtes », a conclu la basketteuse juste avant son match de demi-finale contre le Canada.

Sarah-Jane Marois et Léa Dominique pour la formation du Québec. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Expérience gratifiante

Pour Léa Dominique et Sarah-Jane Marois, cette défaite en quart de finale a démontré qu’il était difficile d’espérer battre une équipe aussi solide que les États-Unis en ne jouant pas au basket à temps plein.

« C’est vrai qu’on s’est préparées pour le tournoi, mais il n’en demeure pas moins qu’on a un travail de jour et qu’on ne joue au basket que dans nos temps libres maintenant. On ne fait plus de musculation spécifique au basket et ce sont des choses qui se voient quand on joue contre un niveau aussi élevé. Je ne dis pas que le résultat serait différent puisqu’elles sont très talentueuses, mais je pense qu’on est capables de rivaliser avec elles et l’écart serait plus serré », explique Marois, qui a remporté le titre de joueuse de l’année USPORTS lors de son dernier match avec le Rouge et Or.

Même son de cloche pour Dominique qui salivait déjà à l’idée d’avoir une autre chance l’année prochaine.

« C’est un niveau très élevé, mais ça me donne juste envie de travailler encore plus fort pour revenir. L’autre point qu’il faut mentionner, c’est qu’il est difficile de simuler ce type d’adversité au Québec. »

Les deux basketteurs étaient fiers de leur performance globale.

« Nous avons montré que nous pouvons jouer à ce niveau et l’ambiance était parfaite avec des tribunes pleines. C’est le genre d’événements qu’il faut pour continuer à accroître la popularité du basket dans la région et notamment auprès des filles », concluent les deux complices.

La foule était présente tout au long du tournoi. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Bilan positif

Le Capital 3X3 Classic gagne en popularité et Mathieu Rousseau s’en réjouit. Il était tout sourire en revenant sur l’événement.

« Tout s’est très bien passé et il y a eu une belle participation tout au long du tournoi. C’était bondé hier du côté des hommes et le spectacle lors de la finale était vraiment solide. Jimmer Fredette a montré pourquoi il est spécial en remportant le prix du meilleur joueur du tournoi. »

Ne sachant pas à quoi s’attendre lors de la dernière journée, Rousseau était heureux de constater que la foule était de retour pour les femmes.

« On ne pouvait guère demander mieux. Il ne manquait plus que la température car jouer dehors apporte une dimension vraiment agréable, mais nous restons vraiment satisfaits.

 
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