« Quand on m’a donné l’histoire, j’avais l’impression d’avoir l’annuaire téléphonique. » – .

« Quand on m’a donné l’histoire, j’avais l’impression d’avoir l’annuaire téléphonique. » – .
« Quand on m’a donné l’histoire, j’avais l’impression d’avoir l’annuaire téléphonique. » – .

«Quand on m’a donné le contexte, j’avais l’impression d’avoir l’annuaire téléphonique», a déclaré le juge Michel Boudreault en prononçant la sentence. 42pages ! C’est impressionnant. Je n’ai pas regardé les infractions. C’est tout le Code criminel qui est là.»

Le 6 février, l’individu de 42 ans s’est mis en colère parce qu’on lui avait refusé l’entrée dans le bâtiment d’hébergement. Désorganisé et agressif, il lançait des objets. La crise avait débuté le matin. Les policiers sont venus le chercher vers midi. Il a alors tenu des propos menaçants à une série de personnes.

C’est à l’extérieur du nouveau refuge pour sans-abri de Chicoutimi que Michael Thériault s’est montré violent envers plusieurs travailleurs. (Jeannot Lévesque/Archives Le Quotidien)

Dans les menaces proférées contre les intervenants communautaires, les policiers et les ambulanciers, Thériault ciblait les victimes en leur disant qu’il voulait « leur casser les dents » et « leur jeter des menottes dans les dents ».

Il a également verbalisé son intention de les frapper. Dans un cas, il a dit à un travailleur : « La prochaine fois que je reviendrai ici, tu seras six pieds sous terre. »

Alors qu’il tentait de le retenir sur une civière, Thériault a également donné un coup de pied à un policier. Il a plaidé coupable à neuf chefs d’accusation de menaces, d’agressions et de méfaits au téléphone.

« Le monde entier a peur de marcher dans la rue »

Le cas de Thériault a suscité une réflexion chez le juge Boudreault, notamment en ce qui concerne le respect du nouveau refuge pour sans-abri de Chicoutimi, de son personnel et de la tranquillité du centre-ville.

« Si on laisse tomber, je ne sais pas ce qui va se passer sur la rue Racine. Partout, les gens ont peur de marcher dans la rue.

— Juge Michel Boudreault

Le parcours criminel de Thériault a également interpellé le magistrat qui a déclaré avoir perdu confiance en lui. « Tu es irrécupérable. Il est temps que tu assumes tes actes et ton comportement. La drogue est un cocktail dangereux. »

Le juge Michel Boudreault a présenté au tribunal le lourd casier judiciaire de l’individu. (Jeannot Lévesque/Archives Le Quotidien)

L’homme est en prison pour une durée équivalente à 39 jours. La défense a suggéré que le tribunal déclare que la peine purgée a déjà été purgée. Thériault prévoit retourner aux études et ne pas retourner à Chicoutimi. Il compte sur un hébergement au refuge pour sans-abri de Sherbrooke.

« J’ai fait un effort. Je veux m’en sortir. Je veux commencer une nouvelle vie », a déclaré l’accusé depuis sa détention. Il a précisé qu’il n’était pas en état d’ébriété au moment des faits. Il y a deux semaines, il avait été expulsé d’une maison de thérapie en Estrie pour un accès de colère, après y être resté cinq mois.

Maître Olivier Théorêt, avocat de la défense. (Rocket Lavoie/Archives Le Quotidien)

La Couronne avait proposé une peine entre six et neuf mois. « Monsieur est dangereux, a fait valoir le procureur, M. William Lacombe. Il faut lui faire prendre conscience que son comportement est inacceptable. »

Monsieur William Lacombe, procureur du DPCP. (Mariane L. St-Gelais /Archives Le Quotidien)

Le juge Boudreault a prononcé une peine de sept mois de prison. « Ce n’est pas une peine sévère pour un individu de 42 pages », a-t-il déclaré.

Thériault avait déjà été condamné à 12 mois de prison en janvier 2023 pour introduction par effraction. Lorsqu’il a commis son trouble en février dernier, il venait de purger une nouvelle peine de quatre mois pour d’autres crimes.

La nouvelle sentence prévoit également qu’il ne peut plus comparaître sur le territoire de Chicoutimi. Il lui est également interdit d’être en contact avec les travailleurs du refuge pour sans-abri.

 
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