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Vauquelin signe une deuxième victoire française, Bardet déchu de son maillot jaune par Pogacar

Vauquelin signe une deuxième victoire française, Bardet déchu de son maillot jaune par Pogacar
Vauquelin signe une deuxième victoire française, Bardet déchu de son maillot jaune par Pogacar

Le Normand d’Arkéa-B&B Hôtels a offert à l’équipe bretonne sa première victoire de l’histoire et une deuxième victoire française en deux jours, après celle de Romain Bardet, déchu de son maillot jaune.

Le la belle vie du cyclisme français. Au lendemain de la consécration de Romain Bardet à Rimini, Kévin Vauquelin a remporté la deuxième étape du Tour de France, ce dimanche à Bologne. Parti avec dix autres échappés, dont trois autres Français, dans l’échappée au début de l’étape, le jeune coureur de 23 ans s’est élancé dans la montée finale avant de résister jusqu’au bout pour remporter sa plus belle victoire en carrière.

Une très grande victoire bien sûr pour celui qui découvre cette année le Tour de France avec l’équipe Arkea-B&B Hotels, qui s’offre ainsi sa première victoire sur la Grande Boucle. Un triomphe avec style, qui porte le sceau du très prometteur pilote normand, révélé en début d’année dernière sur les routes du sud de la France puis confirmé au plus haut niveau cette saison.

Attendu pour sa première participation à la Grande Boucle, Vauquelin – qui avait souffert pour sa découverte de la Vuelta – n’avait pas d’attentes particulières de la part de sa direction. “Il restera dans la découverte mais il aura carte blanche sur quelques étapes ciblées», a promis son directeur sportif Didier Rous avant de partir à Florence. Cette deuxième étape, jugée après une double répétition de la Côte de San Luca (1,9 km à 10,6%), était clairement cochée.

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«Je connaissais la bosse par cœur, j’ai su saisir l’opportunité, c’est fou», s’est réjoui le vainqueur du jour au micro de France Télévisions. Au prix d’un grand numéro qui le vit s’envoler dans la deuxième moitié de la montée, où il distancé l’insatiable maillot à pois Jonas Abrahamsen (Uno-X) dans des pourcentages compris entre 16 et 20%, le Normand continua ensuite son chef d’oeuvre en faisant parader ses qualités de rouleur dans les rues de Bologne, lui vice-champion de France du contre-la-montre (pour trois secondes de retard sur Bruno Armirail !).

Premier doublé français depuis 1968

Tout cela au lendemain d’une première étape terrible où le novice, «la vengeance aujourd’hui», avait pris de plein fouet la chaleur et la succession des pentes.Il faut prendre conscience de la grandeur d’un exploit comme celui de Kevin“, a salué son patron Emmanuel Hubert. Un directeur sportif forcément heureux pour son équipe bretonne, fan depuis des années sur la route du Tour, malgré la présence dans ses rangs de vainqueurs potentiels comme Warren Barguil et Nairo Quintana.

«C’est un enfant, un étudiant de chez nous, continua Hubert. C’est un grand travailleur. Il manquait des codes mais cela valide notre travail de formation. Cette victoire valide également le début de Tour exceptionnel pour le cyclisme français avec une deuxième victoire en deux jours, une première depuis 1968 où Charly Grosskost avait signé un doublé, sept ans après le départ du Tour réalisé par les bien plus illustres Jacques Anquetil et André Darrigade (1961).

Pogacar déjà en jaune

Héros sacré la veille, Romain Bardet ne repartira pas en jaune ce lundi. Dépossédé de son maillot jaune quelques secondes, l’Auvergnat a été victime des premiers chocs de Tadej Pogacar. Après une première feinte dans la bosse de San Luca, le Slovène a planté une première banderille dans la dernière ascension, où seul Jonas Vingegaard a tenu le rythme, évidemment. Un temps calé, Remco Evenepoel s’est finalement recollé en finale, à la force de ses cuisses, pour finir dans le même temps que « Pogi », le nouveau maillot jaune du Tour quand le Belge se contentera du maillot blanc de le meilleur jeune.

Arrivé une vingtaine de secondes plus tard avec Primoz Roglic, habitué des pentes de la Côte de San Luca mais déjà distancé, Bardet abandonne donc son maillot jaune. Trop tôt après son grand bonheur de la veille.C’était dans l’ordre des choses aujourd’hui, il y avait quatre gars plus forts, a noté l’Auvergnat près FranceTV. L’équipe a fait un super boulot, j’avais encore mal aux jambes depuis hier, j’ai tenu bon.” Le coureur de 33 ans pourrait donc ne plus jamais porter le maillot jaune de sa carrière. Mais un jour, ce n’est déjà pas mal.

 
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