Stages d’apiculture à Besançon, malgré une saison maussade pour les récoltes de miel, à cause de la pluie

Stages d’apiculture à Besançon, malgré une saison maussade pour les récoltes de miel, à cause de la pluie
Stages d’apiculture à Besançon, malgré une saison maussade pour les récoltes de miel, à cause de la pluie

Dans les locaux du Syndicat Apicole du Doubs, une dizaine d’étudiants vibrent autour de Michel Mesnier, président du Syndicat et apiculteur depuis de nombreuses années. Objectif de la leçon pratique d’aujourd’hui : apprenez à extraire le miel, qui est enfermé dans les milliers de cellules situées dans ces cadresque les apiculteurs collectent à l’intérieur de leurs ruches.Vous retirez soigneusement le film de cire que les abeilles ont déposé au-dessus des alvéoles et ainsi, cela permettra au miel de sortir.», explique Michel Mesnier.

Il ne pouvait pas être plus facile : vous devez utiliser un couteau spécialement conçu à cet effet et décoller délicatement ce film. “C’est amusant à faire et avec la pratique, cela devient de plus en plus facile.», sourit Eric. Ce retraité de Bison rêve depuis longtemps de se former à l’apiculture : «J’ai deux ruches à la maison depuis environ un mois et demi et j’avais envie de me former pour bien gérer mes abeilles ! On a l’impression de se sentir proche de la nature, il y a cette notion de partage aussi, c’est très sympa !

Le but de cette opération : retirer délicatement le couvercle des alvéoles afin de libérer le miel à l’intérieur ! © Radio France
Marie Martirossian

De la ruche au pot

Une fois les cellules libérées, les cadres sont placés dans une machine spéciale, une «centrifuger” explique Eric, qui extrait le miel. Ce dernier s’écoule doucement dans un grand seau. Il faudra ensuite mettez-le dans des bocaux et attendez une dizaine de jours avant de pouvoir le déguster. “Ces cours sont vraiment intéressants, on apprend beaucoup de choses, également au niveau de la culture générale.se réjouit Pauline, par exemple sur le rôle des abeilles, qui sont des insectes producteurs de pollen. Sans eux, nous n’aurions pas de fruits, de légumes, etc. !

Le miel extrait des cadres remplis d’alvéoles, placés dans la centrifugeuse, est récupéré dans un grand seau. © Radio France
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Une mauvaise saison pour les apiculteurs

Mais malgré un très bon début de saison pour les apiculteurs de la région, Les pluies des derniers mois ont considérablement réduit la récolte de miel dans notre région, car quand il pleut, les abeilles sont obligées de rester dans les ruches. et ne peuvent pas aller chercher le nectar des fleurs, qui sont souvent inondées.Nous avions des ruches où les abeilles n’avaient pratiquement pas produit de miel et nous devions donc les nourrir en mettant du sirop dans leurs ruches.“, explique Michel Mesnier.

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La saison de récolte du miel ne dure que quelques mois, généralement d’avril à fin juin, donc tout se passe en peu de temps. Les conséquences sont d’autant plus importantes pour les apiculteurs professionnels, qui s’inquiètent de cette faible récolte. Collecter “divisé par deux pour de nombreux miels, voire par cinq ou six pour les miellats d’acacia», analyse David Dordor, apiculteur sur le secteur de Dole (Jura) et président de l’ADA BFC, l’Association pour le développement de l’apiculture en Bourgogne-Franche-Comté. “Pour moi, ça ira, car je suis installée depuis quinze ans., mais le grand danger est pour les jeunes apiculteurs qui ne sont pas installés depuis longtemps et qui n’ont pas eu le temps de constituer des réserves. Certains ne pourront malheureusement pas suivre le rythme.”

C’est la fin de la saison pour les abeilles de notre région : elles finissent de produire du miel et entreront en hibernation en novembre. © Radio France
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D’où l’importance, pour les apiculteurs à qui Michel Mesnier enseigne la discipline, de surveillez attentivement les ruches à ce moment-là et vérifiez que les abeilles n’ont pas besoin d’être nourries. “On le voit bien, avec le changement climatique, les pluies, les tempêtes mais aussi les sécheresses qui se multiplient, cela fait souffrir nos abeilles. Nous essayons donc de les protéger le plus possible, car notre écosystème en a besoin, et nous veillons à ce qu’ils puissent produire davantage l’année prochaine.

Michel Mesnier, président du Syndicat apicole du Doubs, explique aux étudiants comment est récupéré le miel des cadres. © Radio-France
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