Droits TV, CVC, Mercato… le patron du HAC tire la sonnette d’alarme ! – .

A quelques semaines de la reprise de la Ligue 1, le championnat de France ne dispose toujours pas de diffuseur TV pour la saison prochaine, faute d’accord trouvé par la Ligue de football professionnel avec Canal+, mais pas que. Une situation affligeante qui avait récemment amené Jean-Michel Roussier, le patron du Havre, à sortir de ses limites quant aux choix opérés par l’instance et son président Vincent Labrune. Ce vendredi, le dirigeant havrais s’est encore exprimé sur le sujet, lui qui a vu la DNCG sanctionner le club normand d’un contrôle de sa masse salariale. Une décision qui suscite le mécontentement chez Ciel et Marine mais qui n’a rien d’étonnant au vu des propos tenus par l’ancien directeur de la chaîne Téléfoot créée par Mediapro.

Suite après cette annonce

« C’était prévu, c’est une décision logique, il n’y a rien à dire. La DNCG a fait le boulot, point final. C’est une conséquence directe de ce que nous subissons de non-réglementation du CVC. Cela fait un an que je mène toutes les actions que je peux contre la Ligue contre cette histoire de CVC et la façon dont nous, Le Havre, avons été traités.a assuré le chef du HAC dans une interview accordée à L’équipe. Frustré par le deal passé entre la LFP et le CVC, Jean-Michel Roussier – se sentant lésé – a ainsi justifié la sanction prononcée par la DNCG par ce manque à gagner : « La DNCG s’appuie sur les fonds propres des clubs pour prendre ses décisions. L’écart est de 32,5 millions entre ce que nous avons reçu et le club de L1 qui a reçu le moins. C’est notre actionnaire majoritaire (Vincent Volpe) qui remplace CVC. ».

Lire
Le président du HAC confirme l’arrivée de Didier Digard

Un mercato très impacté pour Mathieu Bodmer et ses équipes…

Contraint par des finances limitées, Le Havre ne pourra donc se permettre aucune folie au mercato estival. Dans cette optique, Jean-Michel Roussier a également confirmé « qu’il n’y aura de transferts que s’il y a des ventes ». Le manager normand assure toutefois que cette maîtrise de la masse salariale ne change rien au projet du club, fortement impacté par les problèmes de CVC et le drame des droits TV. «double effet bisou cool» ce qui va donc pousser le 15e dernier de L1 à revoir son budget à la baisse. « Les droits TV ? Cela représente 50 % du budget des clubs. Nous savons que nous n’aurons jamais des montants équivalents à ceux de l’année dernière. Il faudrait être idiot pour penser autrement. Alors imaginez-vous vraiment que je puisse maintenir la masse salariale au même niveau que l’année dernière ? Dans le meilleur des mondes possibles, nos revenus chuteraient de 25 à 30 %. Et je suis toujours optimiste en disant cela..

Suite après cette annonce

Si le HAC devra donc se serrer la ceinture dans les mois à venir, Roussier a également assuré que le fiasco actuel autour des droits TV impacte directement les négociations sur le marché des transferts. « Les clubs étrangers voient le problème actuel avec nos droits TV, ils révisent leurs offres à la baisse. Cela complique tout »il s’est confié en ce sens. Un contexte oppressant et ô combien instable poussant ainsi les acteurs havrais dans une certaine fragilité sur le plan économique. Successeur annoncé de Luka Elsner sur le banc normand et alors qu’une conférence de presse est prévue ce lundi en début d’après-midi, Didier Digard sait donc déjà à quoi s’attendre pour le mercato des Ciel et Marine : prudence, sagesse et ingéniosité seront de mise. encore une fois, les maîtres mots de la ville portuaire…