La BERD injecte un budget conséquent pour soutenir les entreprises d’Afrique du Nord. Le fonds en question est destiné à générer des plus-values à long terme par le biais d’investissements en fonds propres et quasi-fonds propres.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a annoncé jeudi un investissement stratégique visant à renforcer les entreprises de taille moyenne en Tunisie, en Egypte et au Maroc. La BERD s’est ainsi engagée à verser jusqu’à 40 millions de dollars dans le fonds SPE PEF III, créé par SPE Capital, une société d’investissement spécialisée sur l’Afrique et le Moyen-Orient. Le fonds SPE PEF III est conçu pour générer des plus-values à long terme grâce à des investissements en fonds propres et quasi-fonds propres.
En ciblant les entreprises de taille moyenne dans ces trois pays d’Afrique du Nord, le fonds vise à diversifier et à renforcer les sources de capitaux, offrant ainsi une alternative de financement cruciale dans la région. Ce fonds conserve également la flexibilité d’investir dans d’autres pays d’Afrique subsaharienne, maximisant ainsi les opportunités de croissance et de résilience économique.
Cet engagement de la BERD répond à plusieurs objectifs clés. Il s’agit tout d’abord de renforcer la résilience des marchés financiers en introduisant les fonds propres comme source de financement, permettant aux entreprises locales de mieux résister aux chocs économiques. Ensuite, le fonds vise à accroître la compétitivité des entreprises locales sur le marché mondial, en les rendant plus aptes à croître et à innover.
Enfin, en élargissant les sources de capitaux disponibles, la BERD facilite l’accès aux fonds nécessaires à la croissance des entreprises. Il convient de noter que le fonds SPE PEF III prévoit d’investir dans huit à douze entreprises opérant dans des secteurs à fort potentiel de croissance et résistants aux fluctuations du marché. Les secteurs ciblés comprennent l’industrie manufacturière, la production et la transformation de biens, les services aux entreprises, les soins de santé, les produits pharmaceutiques et les services d’enseignement privé.
Sami Nemli / ECO Inspirations
