dans l’Essonne, un homme déséquilibré a touché les seins de femmes dans le RER B – .

Les juges l’ont renvoyé en prison et ont décidé de ne pas l’interner dans un hôpital psychiatrique. Mardi 18 juin 2024, un Homme de 20 ans au santé psychologique fragile, mais à lourd casier judiciairea été condamné par le tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes pour avoir agressée sexuellementavril dernier, trois femmes sur le quai de la gare du RER B à Massy (Essonne).

Il a exigé un « câlin » de ses victimes

Effondré après cette dernière condamnation, le jeune homme a continué sa lente descente aux enfers.

Depuis son enfance, sa vie a été un véritable chaos. Un père incarcéré, une mère absente et son schizophrénie qui le ronge depuis plusieurs années.

Il s’est coupé de ses frères et sœurs après ses incarcérations répétées. Tom G. est accablé par sa souffrance comme lors de son interpellation par la police avenue Carnot à proximité du Massy Palaiseau station.

Il venait de toucher les seins de trois jeunes femmes sur le quai de la gare RER B alors qu’il demander un « câlin ».

Libéré, il a été arrêté quelques heures plus tard après un vol

«J’étais désespéré. Je suis dans la rue »il marmonna d’une voix pâteuse en guise d’explication, avant de se recroqueviller sur sa chaise et de disparaître dans sa loge à la vue de tous les juges.

Libéré le lendemain de sa garde à vue, Tom G. est arrêté le soir même à la gare de Brétigny-sur-Orge par une autre patrouille de police. Il est encore très perturbé.

Sur lui, les fonctionnaires ont trouvé un carte de crédit et papiers d’identité d’un habitant de Saulx-les-Chartreux qu’il a dévalisé alors que le père jouait avec son enfant.

Le jeune accusé souffre de schizophrénie

Devant les juges, Tom G. est en larmes. Il ne veut pas retourner en prison, dans sa cellule médicale où il a tenté trois fois de mettre fin à ses jours ces dernières semaines.

“Au moins, je n’aurai plus de problèmes”, dit-il avant d’éclater à nouveau de colère. sanglots.

Tom G. était diagnostiqué schizophrène. Il bénéficie d’une indemnisation de la MDPH en tant qu’adulte handicapé.

Le tribunal le condamne à 15 mois de prison

Son profil n’a pas ému le procureur qui s’est appuyé sur les neuf mentions que contenait déjà son casier judiciaire. « Son risque de récidive est avéré »» a-t-elle souligné lors de ses réquisitions.

L’avocat de Tom G. a souligné dans son plaidoyer que le tribunal s’est retrouvé avec la personnalité de son client au frontière de la santé, du social et de la sanction pénale en exigeant son internement obligatoire.

« Mon client est pris en charge », a-t-il insisté. Une décision qui n’a pas été suivie par le tribunal qui a condamné le jeune homme à 15 mois de prison.

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