les gens peuvent sourire ; la croissance économique pourrait atteindre… – .

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Dans les rues de Dakar, un vent d’optimisme souffle. Le Sénégal, ce pays d’Afrique de l’Ouest longtemps considéré comme un modèle de stabilité politique, s’apprête à connaître une transformation économique sans précédent.

Selon les dernières projections du ministère des Finances et du Budget, la croissance pourrait atteindre un sommet vertigineux de 9,7% en 2025, propulsée par l’exploitation tant attendue des ressources pétrolières et gazières.

Cette perspective alléchante, révélée dans le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuel (DPBEP), dessine les contours d’un avenir prometteur pour la nation sénégalaise.

La source de la croissance du Sénégal

L’or noir et le gaz naturel seront les catalyseurs de cette croissance. Ils devraient donner un nouveau souffle à l’ensemble de l’économie, avec des répercussions sur tous les secteurs.

Le secteur secondaire, véritable moteur de cette croissance, devrait connaître une expansion moyenne de 10,3% sur la période 2025-2027.

Mais ne nous y trompons pas, ce n’est pas seulement l’industrie extractive qui se porte bien. Les industries agroalimentaires et manufacturières, piliers traditionnels de l’économie sénégalaise, devraient également maintenir leur cap, avec une croissance projetée de 5,9%.

Le secteur primaire n’est pas en reste, avec une hausse attendue de 5,2%. L’agriculture, fer de lance de l’économie rurale, devrait bénéficier d’une augmentation de la productivité, tandis que la pêche et l’élevage conserveraient leur dynamisme grâce aux efforts soutenus de l’Etat.

Quant au secteur tertiaire, il devrait surfer sur la vague de la prospérité avec une croissance moyenne de 5,1%. Les services financiers, le commerce, l’hôtellerie et la restauration devraient particulièrement bien se porter, stimulés par l’afflux de capitaux liés à l’exploitation des hydrocarbures.

Cerise sur le gâteau, l’inflation devrait rester maîtrisée, avec une moyenne de 2,4% sur la période 2025-2027, bien en dessous du seuil de 3% fixé par l’UEMOA. De quoi préserver le pouvoir d’achat des Sénégalais et leur permettre de bénéficier pleinement des fruits de cette croissance annoncée.

Alors que le Sénégal s’apprête à entrer dans l’ère du pétrole et du gaz, c’est tout un pays qui retient son souffle, entre l’espoir d’un avenir meilleur et le défi d’une gestion durable de cette manne providentielle. L’histoire du Sénégal s’écrit, et elle promet d’être passionnante.

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