Les commerces vides vont se multiplier à Nantes en 2024

Les commerces vides vont se multiplier à Nantes en 2024
Les commerces vides vont se multiplier à Nantes en 2024

Avez-vous remarqué à quel point les commerces fermés se multiplient significativement dans le centre-ville de Nantes ? Cette tendance est concrètement confirmée par un indicateur clé : le taux de vacance des commerces. On fait le point.

Un taux d’inoccupation commerciale en hausse

Le taux de vacance commerciale est le rapport entre le nombre total de locaux commerciaux et le nombre de locaux disponibles. La ville de Nantes connaît depuis plusieurs années un taux de vacance commerciale de 3 %, un taux bien inférieur au taux national qui est en moyenne de 9 %.

Ce n’est plus le cas aujourd’hui puisque depuis le 1er 2024, le taux de vacance commerciale est passé à 6%. Soit 6% des locaux commerciaux sont désormais inoccupés.

Les facteurs expliquant cette hausse du taux d’inoccupation commerciale

Nantes est, comme toutes les grandes et moyennes villes françaises, victime de plusieurs phénomènes.

– Evolution de la consommation : les magasins de vêtements sont les premiers touchés par la concurrence de la vente en ligne. Les clients se déplacent donc moins en magasin.

– Inflation : la hausse des prix de l’énergie, des produits alimentaires… fond comme neige au soleil, le budget des clients étant alloué aux loisirs, aux restaurants, aux sorties shopping… Les Français ont donc moins d’argent à dépenser pour les artisans.

– Crédits Covid à rembourser : au manque de fréquentation impactant leur trésorerie, pour certains commerçants, il y a le remboursement du crédit accordé par l’État contracté pendant la période Covid. Cette combinaison de difficultés accélère encore le rythme des fermetures définitives et contribue ainsi à l’augmentation du taux de vacance commerciale.

– Les travaux, le prix du stationnement, la précarité : ces facteurs inhérents à la ville de Nantes ne contribuent pas à améliorer la situation. En effet, les travaux et fermetures du quai de la Fosse et du pont Anne de Bretagne sont rédhibitoires pour de nombreux riverains. L’augmentation des tarifs de stationnement dissuade aussi ceux qui n’en ont pas forcément les moyens, et qui ne peuvent pas faire autrement (PMR). Enfin, la précarité, sujet abordé tardivement par la municipalité nantaise, n’a certainement pas encouragé l’envie des Nantais de réinvestir le centre-ville comme c’était le cas il y a une dizaine d’années.

Et toi? Qu’en penses-tu? Que faire pour booster la fréquentation dans des villes comme Nantes ?

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Les Blue Jays gâchent la fête à Toronto – .
NEXT un village entier dénonce sa conduite jugée dangereuse, le conducteur condamné