A Bordeaux, les consignes à bagages font leur grand retour

A Bordeaux, les consignes à bagages font leur grand retour
A Bordeaux, les consignes à bagages font leur grand retour

Ttraîner sa valise sur les pavés de Bordeaux pendant plusieurs heures en attendant d’arriver à son hôtel ou de prendre son train peut vite s’avérer laborieux. Pour éviter ce désagrément, des solutions de consignes à bagages se développent progressivement à Bordeaux.

Plusieurs enseignes proposent de stocker sacs et valises dans leur arrière-boutique à la journée ou plus, pendant leurs horaires d’ouverture : buralistes, restaurants, épiceries, etc. La plupart fonctionnent sur réservation, via un site internet ou une application (Nannybag, Radical Storage , Bounce, etc.), et il faut alors débourser en moyenne 5 euros par jour. «Nous avons commencé à offrir ce service il y a un an et demi et cela fonctionne très bien», assure Yves Appolinaire, qui tient un bureau de tabac rue Sainte-Colombe. « La dernière fois, nous étions à deux doigts de refuser des bagages… Nous en avions enregistré 70 !

Pour Alexis et Brice, de passage en ville, la solution semble idéale. «Nous cherchions désespérément un endroit où laisser nos affaires pour la journée, en attendant de rejoindre les amis avec qui nous dormons ce soir», expliquent-ils après avoir posé leurs valises pendant quelques heures dans un commerce situé à proximité du Grand- Théâtre. « C’est plus pratique de les déposer en centre-ville qu’à la gare, poursuit Brice. Seul bémol : « J’ai tapé ‘bagagerie’ sur Internet et j’ai eu beaucoup de mal à trouver… il faut savoir que ça s’appelle une consigne à bagages ! »


Brice et Alexis ont posé leurs valises quelques heures dans un commerce du centre-ville.

A.W.

Nouveaux casiers automatisés

Nicolas Logvinenko vient d’ouvrir un nouvel espace rue Huguerie, Pop In, dans lequel se trouvent des consignes automatisées de différentes tailles. Après avoir créé son service de conciergerie il y a quelques années, il a constaté que les voyageurs se retrouvaient souvent avec leurs bagages sur les mains. « Ce système de consignes est assez développé à l’étranger, à Rome et Séville par exemple, mais en France, on en voit de moins en moins dans les gares et les aéroports », analyse-t-il.


Nicolas Logvinenko (à droite) vient d’ouvrir Pop In, un système de consigne avec consignes automatisées.

GUILLAUME BONNAUD/SO

“Le système de casiers est assez développé à l’étranger, mais en France, on en voit de moins en moins”

Dans ses locaux, pas d’accueil physique, mais un système de QR Code et tablette qui permet d’accéder aux locaux sous vidéosurveillance ouverte, entre 6h et 23h. Le prix varie en fonction de la durée d’utilisation du casier et de la taille du bagage. .

Un tout nouveau local à la gare


Lamine Mammasse est responsable du nouveau vestiaire qui ouvrira dans le hall 1 de la gare Saint-Jean d’ici l’été.

A.W.

A la gare, les casiers ont été abandonnés. « Il y avait beaucoup de problèmes avec les risques d’attentats, de vols… », explique Yassin El Aouadi. Depuis avril, le portier surveille un casier installé temporairement à l’arrière du bâtiment. Mais d’ici la rentrée estivale, un tout nouvel espace avec tapis roulant, scanner et étagères XXL ouvrira dans le hall inférieur (1). « L’idée est de proposer un véritable service de consigne à bagages, avec suivi », explique Lamine Mammasse, chef de chantier de l’entreprise Bagmobile, choisie comme prestataire par la SNCF. « Nous souhaitons privilégier le contact : les voyageurs recherchent aussi des informations sur la ville et surtout un lieu sécurisé. »

(1) Ici aussi, le prix varie : il faut compter entre 3 et 15 euros par jour.

 
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