A Lorient, la Team France K Challenge attendue « fin 2024 » au Péristyle

A Lorient, la Team France K Challenge attendue « fin 2024 » au Péristyle
A Lorient, la Team France K Challenge attendue « fin 2024 » au Péristyle

Le challenge français de l’America’s Cup, dont la 37e édition se tiendra à Barcelone à partir du 22 août 2024, a décidé d’installer son camp de base à Lorient. La ville aux six ports compte également accueillir le Péristyle, sur un terrain situé à quelques pas du siège de Lorient Agglomération, base technique de K Challenge, la société qui accompagne les trois équipes de France Challenger participant à cette 37e édition. « Nous les accueillerons dès fin 2024 sur le terrain. Les bateaux seront d’abord installés rive gauche, le temps d’installer un nouveau ponton et des opérations de dragage, avant leur installation définitive rive droite”, commente Fabrice Loher, président de Lorient Agglomération, devant le conseil communautaire, mardi. 25 juin 2024. L’annonce a été faite il y a quelques semaines par Stéphane Kandler, fondateur et co-directeur général de L’Orient Express Racing Team.

Conséquences économiques

Cette arrivée s’accompagne d’une convention de mécénat d’une durée de six ans, dont les contours ont été présentés ce mardi aux élus de Lorient Agglomération et adoptés à la majorité. La collectivité y voit une manière de « promouvoir le territoire » en étant, à partir de 2024, solidaire « en tant que fournisseur officiel » des trois équipes de France (dont féminines et jeunes) et l’opportunité de renforcer « l’écosystème nautique et du composite lorientais ». vallée”.

Une opération à deux millions d’euros (hors taxes) pour le statut de fournisseur officiel et l’installation du socle technique. « C’est un engagement fort », assure Pascal Le Liboux, vice-président en charge de l’économie. Selon lui, les conséquences pour le territoire, outre les répercussions en termes d’image, sont loin d’être négligeables, notamment d’un point de vue économique. En emplois directs avec l’arrivée d’« une cinquantaine de salariés » mais aussi en termes de « dynamisme économique indirect » avec, notamment, « la création d’un pôle numérique et électronique embarquée de très haut niveau ».

L’opposition douteuse sur « le coût réel »

Les élus de gauche et écologistes restent néanmoins dubitatifs. « 2,4 millions d’euros, ce n’est pas rien », constate Gilles Carréric, maire de Lanester. Il s’interroge surtout « sur les contreparties de Lorient Agglomération » et, in fine, « sur le véritable équilibre » de ce contrat de mécénat. Ce qui, selon la lecture qui en est faite, pourrait selon lui avoir pour conséquence que Lorient ne soit pas en mesure de relever le défi en cas de victoire dans les conditions actuelles. « S’il y avait une victoire lors de la 37e édition, l’impact serait énorme puisque nous serions censés être le territoire organisateur de la 38e », souligne Fabrice Loher, le président de Lorient Agglomération. L’affaire prendrait alors une toute autre dimension. “Cela entraînerait d’autres conséquences que nous ne pouvons pas supporter seuls… Nous avons besoin d’une garantie de l’État, nous avons besoin d’une intervention à un niveau qui nous dépasse.”

 
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