Les diplômés francophones célébrés dans les trois territoires de l’Extrême-Nord – .

Les diplômés francophones célébrés dans les trois territoires de l’Extrême-Nord – .
Les diplômés francophones célébrés dans les trois territoires de l’Extrême-Nord – .

Dix-huit jeunes francophones du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut ont récemment franchi la ligne d’arrivée de leur parcours scolaire.

Leur diplôme d’études secondaires est pour eux une source de fierté, car il représente la réussite d’une éducation de langue française en milieu minoritaire.

Aux Territoires du Nord-Ouest, dix diplômés ont obtenu leur diplôme cette année. La cérémonie de remise des diplômes de l’École Boréale de Hay River a eu lieu samedi, tandis que celle de l’École Allain St-Cyr de Yellowknife a eu lieu le 8 juin.

Nathan Hamel, récemment diplômé, explique avoir complété toute sa formation en français en milieu minoritaire, malgré plusieurs changements d’école.

De Terre-Neuve aux Territoires du Nord-Ouest, en passant par la Saskatchewan, le jeune homme se dit heureux d’avoir la langue de Molière comme corde à son arc. Étant bilingue, je peux faire beaucoup de chosesassure quiconque aspire à devenir chef.

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Nathan Hamel voit de grands avantages à être bilingue.

Photo: Radio-Canada / Julie Plourde

Un esprit communautaire

Après six ans à la direction de l’École Allain St-Cyr, Syvlie Larose a choisi de quitter son poste. Il est temps de passer le relais à quelqu’un d’autre […] d’autres idéesmaintient-elle.

Elle affirme avoir été particulièrement marquée par l’esprit de famille qui règne au sein de l’école. C’est la beauté de connaître tous les étudiants, de connaître leurs familles, leurs histoires.résume Sylvie Larose. Je crois que c’est ce dont je me souviens.

Elle ajoute que le soutien et la participation des parents ont toujours été exemplaires.

La réussite scolaire n’est pas seulement une affaire de notes, de chiffres ou de lettres, c’est tout le travail de l’enfant et il se fait en famille.

Une citation de Sylvie Larose, directrice de l’école Allain St-Cyr, Yellowknife

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À l’école Allain-St-Cyr de Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, sept finissants ont obtenu leur diplôme d’études secondaires cette année. De gauche à droite : Didier Ostiguy-Corminboeuf, Sadie Martin, Nathan Hamel, Aïda Reed, Vincent D’Aigle, Lillian Desjardins et Justin D’Aigle.

Photo : Photo fournie par Shelby Martin et Josée Patrick

L’esprit communautaire et le sentiment d’appartenance font le charme de plusieurs écoles francophones du Grand Nord.

Dans un contexte minoritaire, quand on voit des étudiants poursuivre leurs études en français, on est extrêmement fier de nos diplômés.soutient Daniel Blais, le directeur du Centre scolaire secondaire communautaire Paul-Émile-Mercier (CSSC Mercier), à Whitehorse.

Il y a d’autres élèves issus d’écoles majoritairement anglophones, mais ils décident de rester avec nousil continue. Quand on voit cela, c’est vraiment un exemple de leur persévérance, mais aussi de leur niveau d’attachement et d’engagement envers la communauté et l’école..

Avoir de petites classes vous donne plus d’opportunités de connaître vos professeurs et de vous concentrer davantage sur vos points faibles.explique Charlélie Déziel, en terminant CSSC Mercier.

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Au CSSC Mercier de Whitehorse, cinq finissants ont obtenu leur diplôme d’études secondaires cette année.

Photo : Radio-Canada / Sarah Xenos

À l’École des Trois-Soleils d’Iqaluit, l’étudiant finissant Jayme Lee Lessard partage le même sentiment. Né à Iqaluit, le jeune de 18 ans a en quelque sorte grandi dans les salles de classe de l’école. Avoir suivi l’intégralité de son cursus à l’école est plus rareil a dit. Beaucoup de gens sont partis, d’autres sont revenus.

Jayme Lee Lessard se rendra bientôt à Montréal, où il entamera des études en mathématiques et en sciences physiques à l’Université McGill.

ans.”, “texte”: “Si j’ai des enfants, j’aimerais au moins leur montrer Iqaluit, que c’est ici que j’ai grandi. Même si Iqaluit a ses défis, comme toutes les communautés du Nord, je crois que c’est toujours là d’où je viens et qu’elle occupe une place importante dans ma vie. Je suis curieux de voir à quoi ressemblera Iqaluit dans 20 ans. »}} »>Si j’ai des enfants, j’aimerais au moins leur montrer Iqaluit, c’est là que j’ai grandi. Même si Iqaluit a ses défis, comme toutes les communautés du Nord, je crois que c’est toujours là d’où je viens et qu’elle occupe donc une place importante dans ma vie. Je suis curieuse de voir à quoi ressemblera Iqaluit dans 20 ans.

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Les finissants de l’École des Trois-Soleils ont fait la fierté de leurs parents et du personnel de l’établissement lors de leur cérémonie de remise des diplômes, le 21 juin dernier.

Photo : Radio-Canada / Matisse Harvey

Des opportunités que beaucoup d’autres n’ont pas

Une de ses camarades de classe, Meriva Joan Manebou Ayuk, adore très chanceux d’avoir vécu à Iqaluit pendant plusieurs années. cool de venir d’une communauté minoritaire », « texte » : « C’est plutôt cool de venir d’une communauté minoritaire »}} »>C’est plutôt cool venir d’une communauté minoritairedit le diplômé de 17 ans qui déménagera également à Montréal. Les gens sont très curieux d’en savoir plus sur vous.

Comme plusieurs autres diplômés, elle estime que son parcours se démarque de celui des autres francophones qui ne vivent pas en milieu minoritaire.

795 [des cadets de l’Air] et j’ai eu beaucoup d’occasions de voyager », « texte » : « Bien que nous soyons en minorité, nous avons des opportunités que beaucoup d’autres n’ont pas. Je fais partie de l’escadron 795 [des cadets de l’Air] et j’ai eu beaucoup d’occasions de voyager”}}”>Bien que nous soyons minoritaires, nous avons des opportunités que beaucoup d’autres n’ont pas. Je fais partie de l’escadron 795 [des cadets de l’Air] et j’ai eu beaucoup d’occasions de voyagerpoursuit l’étudiant.

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Meriva Joan Manebou Ayuk se rendra bientôt à Montréal pour suivre une formation en techniques juridiques au Collège O’Sullivan, avant d’entreprendre des études notariales.

Photo : Radio-Canada / Matisse Harvey

Assise à côté d’elle, Inez Inooya Immacolata Canil acquiesce : J’ai beaucoup de chance que je n’aurais pas eu si je ne parlais pas français..

Elle raconte notamment avoir participé aux Jeux de la francophonie du Nord et de l’Ouest à Victoria, en 2023, et au Parlement pancanadien des jeunes, à Ottawa.

Cette dernière quittera temporairement son territoire natal, le temps de poursuivre des études en arts à l’Université Mount Allison à Sackville, au Nouveau-Brunswick, mais elle anticipe déjà revenir s’installer au Nunavut, qu’elle décrit comme un endroit où elle se sent bien.

Avec les informations de Julie Plourde et Sarah Xenos

 
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