La Ville de Paris a annoncé mercredi 26 juin la mise en place d’un stationnement résidentiel gratuit. Cette décision est liée à une hausse de la pollution de l’air.
« La qualité de l’air sera dégradée à mauvaise en Ile-de-France » ce mercredi 26 juin. En réponse à cet épisode de pollution à l’ozone prévu par Airparif, la Ville de Paris a annoncé la mise en place d’un stationnement résidentiel gratuit pour la journée.
Airparif prévoit que le seuil d’information sur la concentration en ozone sera dépassé. Il s’agit du niveau « au-delà duquel l’exposition de courte durée présente un risque pour la santé humaine de groupes particulièrement sensibles au sein de la population et qui rend nécessaire de délivrer à ces groupes des informations immédiates et adéquates et des recommandations pour réduire certaines émissions.
Selon cet organisme chargé de surveiller la qualité de l’air, les « conditions météorologiques estivales » sont « propices à la formation d’ozone ». Ce mercredi, “les concentrations seront soutenues” et la gratuité du stationnement résidentiel devrait permettre de réduire les émissions de polluants dans l’atmosphère, en incitant les riverains à privilégier les transports en commun.
A ce sujet, la Ville de Paris a interpellé Ile-de-France Mobilités dans son communiqué, lui demandant de « jouer son rôle en mettant en place la gratuité des transports en commun en cas de pic de pollution ». La municipalité estime que le pass pollution, activé par le syndicat des transports franciliens lors de tels épisodes, “n’incite pas à prendre les transports en commun”.
Outre la gratuité du stationnement résidentiel, la Ville appelle les habitants à adapter plus généralement leurs comportements et notamment à privilégier le télétravail. En cas de déplacements incontournables, les Parisiens sont invités à « utiliser en priorité tout mode de transport respectueux de l’environnement – notamment la marche, les transports en commun, le vélo ou le covoiturage ».
Dans ce dernier cas, il est recommandé de réduire la vitesse maximale autorisée, « à 110 km/h sur les tronçons d’autoroute normalement limités à 130 km/h », à 90 km/h sur les voies rapides habituellement limitées à 110 km/h. h et 70 km/h sur les tronçons de routes limités à 90 km/h ainsi que sur les routes nationales et départementales où l’on roule habituellement à 80 ou 90 km/h.
