Ce comparateur de programmes répond à vos questions sur l’avenir des services publics

Ce comparateur de programmes répond à vos questions sur l’avenir des services publics
Ce comparateur de programmes répond à vos questions sur l’avenir des services publics
Le comparateur de programmes explore neuf thématiques différentes à travers une multitude de questions « concrètes ».

Le comparateur de programmes explore neuf thématiques différentes à travers une multitude de questions « concrètes ».

POLITIQUE – C’est un outil qui se veut une véritable boussole politique. Face aux différentes propositions des partis sur les thèmes majeurs des élections législatives du 30 juin et du 7 juillet, difficile de ne pas être impuissant. C’est pourquoi le collectif transpartisan des fonctionnaires Nos Services Publics a lancé, ce mardi 25 juin, un comparateur de programmes (que vous pouvez trouver ici) confrontant les principaux projets politiques en matière de services publics.

Le collectif recense une trentaine « questions concrètes » liés aux principaux services publics. Parmi ceux-ci : « La police et la gendarmerie pourront-elles mieux me protéger ? », « L’hôpital public aura-t-il les moyens de fonctionner ? » ou « Vais-je obtenir une décision de justice plus rapidement ? »

Le collectif analyse ensuite les réponses apportées par le camp présidentiel, le Nouveau Front populaire (NFP), le RN et Les Républicains non ralliés à l’extrême droite. Pour ce faire, le comparateur se base non seulement sur les programmes des différents partis, mais aussi sur leurs propositions lors des élections précédentes, ou encore sur les mesures prises ces dernières années par le gouvernement et qui ont eu un impact sur les services publics.

Pas assez de réponses concrètes dans les programmes

Ce comparateur a été développé par un “une trentaine d’experts”, explique le collectif. Parmi ces derniers figurent notamment “des chercheurs” et “membres de l’administration” issus des ministères, des rectorats ou encore des agences régionales de santé (ARS), a expliqué à l’AFP Arnaud Bontemps, co-fondateur du collectif en 2021. Plutôt de gauche et voulant représenter les intérêts des 5,7 millions d’agents publics, nos services publics sont clairement en opposition au Rassemblement national (RN) et à la politique du gouvernement sortant.

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“Notre message principal (est) une forme d’avertissement : les réponses aux questions concrètes ne sont pas du tout satisfaisantes pour la plupart des programmes que nous étudions”s’inquiète Arnaud Bontemps, co-porte-parole du collectif.

Depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, le 9 juin après les élections européennes, “le débat ne se pose pas du tout sur des questions de service public, et pas du tout sur des questions de fond”Il regrette. « On ne parle pas du tout de questions concrètes : est-ce que j’aurai un professeur pour mon enfant ? Pourrai-je choisir mes diplômes de licence et de master ? »se lamente-t-il.

Le cofondateur du collectif juge cependant que le projet de l’Alliance des gauches (NFP) incarne un « un vrai changement »ou même un « rupture »tandis que le « préférence nationale » conduit par l’extrême droite « risque d’être une difficulté supplémentaire pour pourvoir les postes »à l’heure où la fonction publique peine à recruter dans certains métiers.

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