Des lecteurs surpris par une étude sur le marché du travail suisse

Des lecteurs surpris par une étude sur le marché du travail suisse
Des lecteurs surpris par une étude sur le marché du travail suisse

Jusqu’à présent, lorsque nous leur posions la question, les personnes souhaitant changer d’emploi recherchaient principalement un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Ce n’est plus le cas. Selon une étude de la plateforme d’emploi Hokify, portant sur 1000 personnes cherchant activement à changer d’emploi en Suisse, la raison invoquée par près d’un quart des personnes interrogées était la recherche d’un meilleur salaire.

Avec 19 %, la deuxième réponse la plus fréquemment donnée était la sécurité de l’emploi, suivie par des horaires de travail plus flexibles (17 %), un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée (11 %), ainsi que de meilleures opportunités de carrière (10 %). Ces deux raisons arrivent en dernière position : de meilleures conditions de travail et des activités plus passionnantes, avec 9 % chacune.

Ces résultats ont surpris nos lecteurs. « L’argent n’est pas la chose la plus importante. A quoi ça me sert d’avoir un compte en banque bien rempli, si je suis épuisée mentalement et physiquement », explique Raquel, 30 ans. Pour Alex, 37 ans, passé professionnellement d’un groupe mondial à une entreprise familiale, « ce qui est important c’est d’être apprécié et recherché à votre service ». Autre exemple, Anaïs, étudiante zurichoise de 25 ans, imagine mal «que quelqu’un puisse préférer travailler dans une mauvaise ambiance. Pour faire quoi? Vous offrir une voiture chère ?

Ce n’est cependant pas un hasard si les priorités des Suisses ont changé, selon la directrice de Hokify, Jutta Perfahl-Strilka. Interrogée par « Kurier », elle a expliqué qu’il s’agissait « d’une réponse claire du marché du travail à un contexte de difficultés économiques. Le loyer est devenu plus cher. Nous nous demandons de plus en plus comment nous allons pouvoir joindre les deux bouts. Et finalement, un franc de plus ou de moins devient plus important que de travailler une heure de plus ou de moins par semaine.»

 
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