Un échec si proche entraîne toujours des sentiments de déception et de frustration. Mais la défaite en finale du championnat de France Régional 1, dimanche dernier à L’Isle-Jourdain face au XV des Corbières (23-33), ne doit pas faire oublier aux Cadaujacais qu’ils ont réalisé un fabuleux parcours. Créer…
Un échec si proche entraîne toujours des sentiments de déception et de frustration. Mais la défaite en finale du championnat de France Régional 1, dimanche dernier à L’Isle-Jourdain face au XV des Corbières (23-33), ne doit pas faire oublier aux Cadaujacais qu’ils ont réalisé un fabuleux parcours. Créé en 1978, le RCC vient de connaître une de ses plus belles pages, avec une finale locale remportée en avril contre Cestas (26-18), et une montée inédite en Fédérale 3.
Même s’il ne manquait pas grand-chose pour réaliser le doublé, Maxime Deguin est un capitaine heureux : « la saison a été incroyable, l’objectif a été avancé de trois ans. Nous sommes une équipe de cadets qui avons fait douter une équipe de mercenaires. On a raté trois balles de match, il y avait de la place. Cela se résume à des détails et aussi à des décisions du corps arbitral. Grâce à cette aventure, ce groupe et le club ont acquis beaucoup d’expérience en deux mois. Le club de Cadaujac renaît et j’en suis fier ! »
“Ne jamais abandonner”
Après un titre de champion de Fédérale 1 en 2023 avec le Stade Langonnais, le demi de mêlée est revenu dans son tout premier club, emmenant dans ses bagages d’autres anciens Langonnais, dont son ami de longue date Charlie Arraté, qui a disputé son tout dernier match : « nous sommes évidemment déçu, mais nous nous sommes retrouvés face à une grande équipe, très forte physiquement. Nous avons commis trop d’erreurs pour pouvoir remporter la victoire. Nous les avons fait douter jusqu’au bout, c’est notre ADN de ne jamais abandonner”, a déclaré le demi d’ouverture.
Autre ancien joueur arrivé de Langon, le troisième ligne Hugo-Pierre Auzou, qui s’est senti chez lui à Cadaujac : « l’année dernière Max (Deguin), Charlie (Arraté) et Jérém (Moreau) m’ont donné vie par procuration. A l’issue de la finale remportée, nous nous étions promis de faire la même chose cette année, malheureusement nous avons échoué de peu. Devant, c’était très dur, mais je pense que nous leur avons mené une guerre d’une manière qu’ils ont rarement vue, nous les avons fait plus que douter. Donc être Malabar n’aide pas à ce niveau-là, le cœur va mieux. Ce que nous avons fait est extraordinaire pour le RCC. Nous avons renforcé une famille qui existait déjà et nous en sommes très fiers. » Place désormais à la Fédérale 3, un défi passionnant pour les Rouge et Noir.
