Jabeur envisage toujours un congé de maternité – .

Jabeur envisage toujours un congé de maternité – .
Jabeur envisage toujours un congé de maternité – .

Mathieu Warnier, Media365 : publié le lundi 1er juillet 2024 à 20h00

Alors qu’elle aborde l’édition 2024 de Wimbledon ce mardi face à Moyuka Uchijima, Ons Jabeur a confirmé à la presse son intention de mettre sa carrière entre parenthèses le temps d’une pause maternité. Chose qu’elle avait envisagée l’an dernier en cas de titre à Londres.

C’est une idée qui reste dans la tête d’Ons Jabeur. En janvier dernier, la Tunisienne confiait dans un documentaire que sa défaite en finale de l’édition 2023 de Wimbledon face à Marketa Vondrousova avait eu des répercussions sur sa vie privée. En effet, la native de Ksar Hellal révélait qu’un succès sur le gazon londonien l’aurait convaincue de laisser le tennis de côté pour une pause maternité. « Ça a été la perte la plus difficile de ma carrière car émotionnellement, ça m’a détruite, confiait-elle dans ce documentaire. Non seulement gagner Wimbledon, mais l’idée d’avoir un bébé a disparu avec le trophée de Wimbledon. » À la veille de son entrée en lice au troisième tour du Grand Chelem, Ons Jabeur est revenue sur ces révélations, assurant que « c’était dur de rebondir ensuite, jusqu’à la fin de l’année, c’était difficile pour (elle) ». Pourtant, à force de philosophie et de discussions avec son mari, l’ancien escrimeur Karim Kamoun, la numéro 10 mondiale s’est dit que « tout arrive pour une raison ».

Jabeur motivé par les exemples de S. Williams et Osaka

« On est encore jeunes, on se dit que ça ne changera rien », a-t-elle ajouté. « Mais on est tous les deux fatigués, de beaucoup voyager, de faire toutes ces choses… » Confiante que cette envie d’avoir un enfant est là depuis « deux ou trois ans », Ons Jabeur assure que ce n’est qu’une question de temps. « Je n’y pense pas, je suis encore jeune, je pense que j’ai encore le temps », a-t-elle dit. « Je sens qu’un jour je vais devenir maman. » Admettant que la question de la maternité dans le sport de haut niveau est « beaucoup plus difficile pour une femme que pour un homme », Ons Jabeur n’oublie pas que Serena Williams en 2018 ou Naomi Osaka en janvier dernier sont des exemples récents illustrant la possibilité de revenir au plus haut niveau après avoir donné naissance à un enfant. « Elles jouent incroyablement bien », a-t-elle confié. « C’est aussi quelque chose que j’ai envie de vivre : avoir un bébé et revenir. Ce serait un rêve. » » Un succès le 13 juillet sur le Centre Court pourrait bouleverser ses plans, un an après une énorme déception.

 
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