McDonald’s condamné pour transphobie envers un employé

McDonald’s condamné pour transphobie envers un employé
McDonald’s condamné pour transphobie envers un employé

Syntia, une femme de 21 ans actuellement en arrêt maladie, a exprimé son « soulagement » face à la décision prise. Cependant, l’avocat du restaurant n’était pas disponible lundi pour réagir.

Tl;dr

  • Le conseil des prud’hommes d’Angers condamne McDonald’s pour discrimination.
  • Femmes transgenres victimes de harcèlement moral et de discrimination.
  • Le restaurant a interdit l’utilisation du prénom féminin de la victime.
  • La victime reçoit environ 15 000 euros de dommages et intérêts.

Un restaurant McDonald’s reconnu coupable de discrimination contre une femme transgenre

« Discrimination en raison de l’identité de genre et harcèlement moral grave »: voici les termes utilisés par le conseil des prud’hommes d’Angers lorsqu’il a condamné, lundi 24 juin, un restaurant franchisé de la chaîne de restauration rapide McDonald’s dans le Maine-et-Loire.

Cette grave accusation concerne le traitement infligé à Syntia D., une de ses employées transgenres.

Décision du tribunal

Dans les détails de la décision consultés par l’Agence France-Presse, le conseil a conclu que Syntia faisait l’objet d’une discrimination en raison de l’interdiction explicite de l’usage de son prénom féminin par ses collègues et du refus de le désigner comme féminin. Son « position de victime » a été fortement reconnu au cours des délibérations.

Lutte pour la justice

Bien que le montant obtenu soit inférieur aux 30 000 euros réclamés par le requérant, Me Bertrand Salquain a déclaré à la sortie du tribunal qu’il s’agissait d’un « bon résultat ».

Le total de 7 000 euros de dommages et intérêts judiciaires culmine à environ 15 000 euros.

La révélation courageuse de Syntia

Syntia a été embauchée par ce McDonald’s en septembre 2022, sous son prénom masculin de naissance. A cette époque, elle était en pleine transition de genre, officiellement reconnue comme homme par l’état civil. Cependant, malgré le changement effectif de son état civil à l’été 2023, ses supérieurs ont continué à utiliser son prénom masculin, lui ont reproché ses choix de maquillage et de vêtements, et ont même empêché l’utilisation de son nouveau prénom. féminin par ses collègues.

En condamnant le restaurant, le conseil des prud’hommes a franchi une étape importante dans la lutte contre la discrimination fondée sur le sexe, envoyant un message précieux aux autres victimes potentielles. Selon Charlotte Duval, secrétaire générale adjointe du syndicat CFDT des services du Maine-et-Loire, cette décision peut être considérée comme une reconnaissance significative de l’expérience discriminatoire subie par Syntia et s’avère être une victoire pour les personnes se trouvant dans des situations similaires.

 
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