Publié le 25 juin 2024 à 10h40. / Modifié le 25 juin 2024 à 11h33.
Malgré les 30 degrés dehors et un soleil de plomb, Céline Janin nous a accueillis autour d’un épais chocolat chaud. Dans son salon de thé-boutique de San Salvador, pâtisseries et biscuits côtoient d’alléchantes truffes et pralines. Une vingtaine de tablettes différentes sont également exposées, tout comme les distinctions reçues au Salon du Chocolat de Paris ou aux International Chocolate Awards en Amérique Centrale. Au vu de cet incroyable assortiment, le pari du natif d’Echallens (VD) semble réussi : la fine chocolaterie suisse a fait ses débuts au Salvador.
L’idée de ce lieu, appelé « Xocolatisimo », est née dans les années 2000. «Lorsque mon mari salvadorien rendait visite à ma famille en Suisse, il était fasciné par les marques historiques lausannoises, comme le café Barbare et son célèbre chocolat chaud, ou la chocolaterie Blondel de la rue de Bourg, se souvient Céline Janin. Mais en Amérique centrale, il n’y avait rien de tout cela. La jeune femme et son mari Victor ne comprennent pas comment, dans une région si fertile en cacaoyers, la filière peut être si pauvre et les produits finis proposés aux consommateurs si peu attractifs. «Souvent, les locaux ne connaissaient que des comprimés insipides importés des États-Unis ou une boisson chaude en poudre aromatisée artificiellement au cacao.»
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