priorité à l’aide aux victimes

priorité à l’aide aux victimes
priorité à l’aide aux victimes

Il y a sept domaines prioritaires pour les trois prochaines années. Ce lundi, la conseillère d’État chargée du Département des institutions et du numérique (DIN), Carole-Anne Kast, le procureur général, Olivier Jornot et la commandante de la police, Monica Bonfanti ont détaillé la politique pénale commune (2024-2026). ), soit les points sur lesquels la police va accentuer son action.

Parmi ces principaux domaines : la lutte contre les violences et la prise en charge des victimes. “C’est un sujet qui reste préoccupant et qui suscite de nombreuses attentes”, a expliqué Olivier Jornot. Cela inclut l’intégration de la nouvelle définition du viol qui entre en vigueur le 1er juillet. Concrètement, un numéro de téléphone destiné aux victimes leur permettra d’avoir quelqu’un en ligne 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Selon Carole-Anne Kast, « la mise en œuvre devrait avoir lieu fin 2024, début 2025 le centre LAVI (Centre de consultation des victimes de délinquance de Genève) ainsi que l’Office pour la promotion de l’égalité et la prévention de la délinquance. violence au sein du ministère des Finances.

La lutte contre la cybercriminalité est plus que jamais une priorité. D’autant que, comme l’a souligné le procureur général, « le phénomène s’accentue ». Et d’ajouter : « Nous devons répondre à un double défi : celui de l’utilisation des cryptomonnaies ainsi que de l’intelligence artificielle. » L’IA peut en effet s’avérer dangereuse si elle est utilisée par des criminels, par exemple pour falsifier des preuves ou tromper une victime. “Un escroc peut par exemple se faire passer pour un membre de sa famille en utilisant la voix ou l’image de ce dernier.” Mais l’IA peut aussi être un formidable outil pour les enquêteurs lorsqu’il s’agit d’analyser des données bancaires issues de plusieurs comptes et de plusieurs années par exemple.

Concernant les autres domaines, nous évoquerons également la sécurité dans le domaine de la mobilité ; la lutte contre la délinquance économique ; celle contre la traite des êtres humains. Intitulé « Coordination des ressources de l’État », l’axe numéro 6 met en avant la cohérence et donc l’efficacité des actions menées aux différents niveaux. “Si l’on prend l’exemple du crack, le volet répressif ne représente qu’un des piliers”, a souligné le conseiller d’Etat. Il faut privilégier une approche partenariale mêlant santé, questions sociales et sécurité. Sans cela, nous passons à côté du problème.

Enfin, la prévention et la détection précoce des risques de commission d’infractions constituent le dernier point de cette politique commune. « Les violences chez les jeunes sont un phénomène croissant qui est particulièrement préoccupant et qui mérite une volonté politique forte pour y faire face », a soulevé Olivier Jornot, avant de passer à la signature de la convention avec le conseiller d’Etat.

 
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