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Avec son atelier de transformation, la Banque Alimentaire de Haute-Vienne lutte contre le gaspillage

Ce week-end, les Banques Alimentaires auront encore besoin de dons, dans les grandes surfaces partout en , pour répondre à la demande croissante des associations caritatives qu’elles approvisionnent. Mais la collecte de fonds à grande échelle n’est pas sa seule ressource. En Haute-Vienne, la Banque Alimentaire récupère chaque jour des denrées alimentaires dans les magasinset lutte contre le gaspillage, en transformant elle-même certaines matières premières dans son atelier.

Les locaux installés à l’été 2022 ressemblent à la cuisine d’une petite cantine scolaireavec du matériel professionnel, proposé par des partenaires ou acheté par l’association. Sylvie et Lydie, bénévoles, s’affairent à découper des potirons (précuits, ouf !) pour en faire une soupe, pendant que Cyril, chef salarié, prépare de la confiture.

Pour Sylvie, bénévole à la Banque Alimentaire de la Haute-Vienne, la soupe au potiron était au menu ce jour-là © Radio-France
Fabienne Joigneault

Une confiture anti-gaspi, aux tomates vertes. D’autres bénévoles glanent également les derniers fruits dans les serres d’un maraîcher à Condat.à quelques kilomètres. “Aujourd’hui, il n’y a plus de gaspillage d’aliments qui arrivent trop mûrs pour les fruits ou trop abîmés pour les légumes.», se félicite Julie, responsable salariée de l’atelier. Grâce à la chambre froide, la viande hachée surgelée proposée par certains magasins peut être transformée en pâté chinois ou en bolognaise. De quoi améliorer le quotidien des personnes aidées.

L’atelier transforme actuellement les dernières tomates de l’année glanées chez un maraîcher. © Radio-France
Fabienne Joigneault

Grâce à Lydie, la démarche anti-gaspillage va encore plus loin. « J’ai une voisine qui a des animaux, donc tout ce qui doit aller au compost, je le ramène directement pour ses canards, poules et oies !* », s’amuse la bénévole.

Seule préoccupation aujourd’hui : trouver de nouvelles sources d’approvisionnement. Avec les rayons anti-gaspillage des supermarchés, et surtout avec la disparition d’Easydis et de GDA à Limoges, les quantités valorisées sont en chute libre. Les deux plateformes ont fourni 20 % des produits frais collectés par l’association. Pour compenser, la Banque Alimentaire a conclu des conventions avec 3 maraîchers. Grâce au financement de l’État, des mécènes et de la ville de Limoges, il leur est rémunéré de consacrer un espace à l’aide alimentaire. De quoi approvisionner le CCAS et l’épicerie sociale de Limoges.

 
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