la mobilisation décline mais les candidats continuent de faire campagne vigoureusement en Dordogne

la mobilisation décline mais les candidats continuent de faire campagne vigoureusement en Dordogne
la mobilisation décline mais les candidats continuent de faire campagne vigoureusement en Dordogne

jeIls étaient trois fois moins qu’il y a une semaine… Près de 500 personnes ont participé au deuxième rassemblement organisé par l’intersyndicale contre l’extrême droite, à Périgueux, ce samedi 22 juin (1). Pour rappel, la première manifestation du 15 juin avait rassemblé à Périgueux (Dordogne) près de 1 300 personnes selon la police, 1 600 selon les syndicats.

C’est sous la pluie que le cortège s’est élancé du palais de justice à 11 heures avant de parcourir les boulevards.


180 personnes ont défilé dans les rues de Bergerac pour marquer leur opposition au RN. Aux côtés des syndicats, le Nouveau Front Populaire était fortement représenté.

Jean-Luc Chanteau

Les syndicats ont scandé leur opposition au projet politique du Rassemblement National (RN) devant un rassemblement de parapluies colorés, d’où dépassaient les drapeaux aux couleurs de la CGT, de la CFDT, de la FSU, de l’Unsa… Mais aussi du Nouveau Front Populaire. , La France insoumise (LFI) ou le parti Europe Écologie-Les Verts (EELV).

Car la pluie n’a pas eu raison de certains fidèles, comme Pascale Martin, députée LFI de la 1ère circonscription de Dordogne jusqu’à la dissolution de l’Assemblée nationale. « Je suis ici aujourd’hui, car je défends tout le contraire du RN », a commenté le candidat aux législatives.


Plusieurs candidats ont rejoint le cortège, à l’image de Pascale Martin (LFI), qui se trouvait juste avant sur le marché de Mussidan.

Philippe Greiller

Dépliants et sacs à provisions

L’homme politique a également eu une matinée bien remplie. Elle se trouvait tôt le matin sur le marché de Mussidan, avant de rejoindre le mouvement de contestation organisé à Périgueux. Et devait se poursuivre par une virée au marché, déplacé depuis la rénovation de la place de la Clautre… juste en face du palais de justice, sur le parking Montaigne. Pratique.

« Du fond du cœur, je rejoins le rassemblement contre l’extrême droite, mais il faut avouer qu’on ne sait plus où se situer »


Clément Tonon (Horizons) n’a pas participé à la manifestation contre l’extrême droite. Il a profité du « dernier grand marché » pour convaincre les Périgourdins en vue du 30 juin.

Philippe Greiller

Et elle était évidemment loin d’être la seule à faire campagne. Clément Tonon la devançait. Le candidat du parti Horizons, soutenu par le maire de Coulounieix-Chamiers, Thierry Cipierre, qui se dit « issu du bloc centriste et donc opposé à tous les extrêmes », a profité du dernier « gros deal » avant le premier tour des élections. les élections législatives, dimanche 30 juin, pour glaner des voix au plus près des électeurs potentiels.

Difficile de convaincre

Les Périgourdins se sont arrêtés en route pour faire leurs courses pour récupérer les tracts et échanger quelques mots avec l’homme politique qui voulait convaincre… Ce qui n’est pas une tâche facile si l’on en croit Catherine et Caroline. « La situation politique est préoccupante. Du fond du cœur, je m’associe au rassemblement contre l’extrême droite, mais il faut reconnaître qu’on ne sait plus où se situer. » Aussi, dans cette situation très floue, les deux amis ont préféré… remplir leur frigo. « Personnellement, je ne suis pas d’accord avec tout le monde au sein du Nouveau Front populaire. Je ne veux pas voter pour un « tout » comme ça… »


Certains Périgourdins, occupés à faire leurs courses, disent ne plus savoir pour qui voter.

Philippe Greiller

Clément Tonon reste optimiste et se félicite du bon accueil qui lui est réservé par les Périgourdins. Lesquels retiennent, selon lui « [sa] jeunesse, un nouveau visage et une nouvelle approche de la politique. » Marie-Christine, cagoule sur la tête et cabas à la main, vient de recevoir son dépliant. Mais la posture de la candidate ne la convainc pas. « S’il est ainsi contre le Front National, pourquoi ne pas aller marcher devant lui ? Franchement, on ne sait plus pour qui ni pour quoi voter… » Et pourtant, il faudra que la décision soit prise vite, car le temps presse…

(1) A Bergerac, 180 personnes ont manifesté.

 
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