LES SCANDALE DE LA FOLIE VERTE éclatent

LES SCANDALE DE LA FOLIE VERTE éclatent
LES SCANDALE DE LA FOLIE VERTE éclatent

Publié le 22 juin 2024

“La belle résidence futuriste n’a d’elle que le nom” conclut Clémence Beyrie (DL du 19/6/24) à propos du bâtiment ABC qui avait été couvert de superlatifs par les Rouge/Verts grenoblois. Un nouveau symbole de « l’écoquartier » (!) de la Presqu’île s’effondre après l’immeuble Polaris inauguré par Eric Piolle lui-même et Christine Garnier (Verts/Ades), géré par Actis, qui avait donné une vie d’enfer aux locataires. : pendant un hiver, ils ont dû chauffer l’eau pour prendre une douche et ils ont gelé dans les appartements. Une mère a envoyé sa fille dormir chez son père parce qu’il faisait trop froid.

En réalité, rien ne fonctionnait dans ce bâtiment qui avait reçu un prix de construction ! A côté, le bâtiment « le soleil », également géré par Actis, a reçu le prix « habitat durable ». Cependant, l’apparition d’algues dans le réseau de chauffage par le sol avait gêné son fonctionnement. “Le réseau de chaleur est constitué de canalisations en polyéthylène poreuses à l’air, ce qui permet à l’oxygène d’être en contact avec l’eau, et enfin à la présence de bactéries dans l’eau. (!) commentait le courageux Pierre Peyrard, directeur d’Actis envoyé comme pompier pour protéger Piolle, alors président d’Actis.

1000€ DE COÛT SUPPLÉMENTAIRE PAR M2 PAR APPARTEMENT POUR CETTE FOLIE VERTE

Ces folies, ces modes vertes qui polluent la vie des habitants ont un coût faramineux pour le contribuable. Concernant l’immeuble ABC, Clémence Beyrie cite le chiffre de 90 000 € de surcoût par appartement pour le contribuable. L’opération a bénéficié de 500 000 € de subventions de la ville, 500 000 € du Métro, 900 000 € de Grenoble-Habitat et 500 000 € de la Caisse des Dépôts : «1000 € par M2 de surcoût” Guy Tuscher, élu de la liste Piolle, condamné depuis au diffamation, avait cité : « le premier qui dit se retrouve toujours sacrifié ». On connaît la chanson de Béart, le premier à dire la vérité…

THE OPERATION WAS IMPOSED BY PIOLLE ON MARYVONNE BOILEAU (Verts/Ades)

Pour 62 logements, la collectivité a versé… 2,4 millions d’euros de subventions publiques ! Evidemment salué par les médias, utilisé comme vitrine de communication par Piolle et la majorité municipale. C’était le « premier bâtiment indépendant en énergie en France ». Une bêtise grossière soutenue par le contribuable. Imposé par Piolle à Grenoble-Habitat, puis présidé par Maryvonne Boileau (Verts/Ades) docilement. Les élus auront accepté tous les caprices de Piolle.

LES PANNEAUX SOLAIRES N’ÉLECTRIQUERONT PLUS JAMAIS LES APPARTEMENTS

Les batteries qui stockaient une partie de l’électricité produite par les panneaux solaires sur le toit ont été retirées car il y avait un risque d’incendie. Le risque d’incendie n’a pas été prévu dès la conception ! Ne reste plus que le décor de ces 688 panneaux à l’esthétique discutable (!) qui n’alimenteront plus jamais les appartements. L’usine de recyclage d’eau installée au sous-sol, censée alimenter les douches, lavabos et toilettes en eau de pluie, ne fonctionne plus non plus.

L’INSTALLATION DU SOUS-SOL DEVRA ÊTRE DÉMONTÉE

« Tout est désormais relié à l’eau de la ville. Il était extrêmement coûteux à entretenir, tombait en panne tout le temps et consommait beaucoup d’électricité. » » reconnaît Klauss Habfast, député de Piolle (Rouge/Vert), président de Grenoble-Habitat (DL du 19/6/24). L’installation du sous-sol devra être démantelée. A quel prix ? « Ce bâtiment ne sera plus jamais autosuffisant en électricité et en eau » announces Clémence Beyrie!

«CECI N’EST PAS BIEN COMPRIS PAR LES RÉSIDENTS»

Pour les précédents immeubles dans lesquels les locataires gelaient, le gérant de Grenoble-Habitat qui devait vivre dans la chaleur a expliqué : «ce n’est pas forcément bien compris par les habitants. Mais il ne faut pas emprunter la voie de la facilité et revenir aux anciennes techniques. Fini le temps où il faisait 25°C dans les appartements. Cette température de 19°C génère des économies d’énergie, et c’est aussi une économie pour les locataires. La lutte contre le réchauffement climatique est un véritable combat et nous n’allons pas abandonner nos valeurs. (DL vous 23/2/18).

E. PIOLLE : « ON ASSUME TOTALEMENT »

Concernant le bâtiment ABC, Eric Piolle a exprimé son immense suffisance au conseil municipal du 25 septembre 2017 en réponse à Guy Tuscher : «nous assumons pleinement« le surcoût, qui permettra de »réduire l’empreinte environnementale des logements, limiter les besoins en énergie et en eau », se vantant “la ferme photovoltaïque (!), logement indépendant en énergie.

K. HABFAST (Rouges/Verts) : « UN ÉCHEC NOUS APPREND DES CHOSES »

Ce n’est pas grave si tout est faux. D’ailleurs, selon le « Dauphiné », l’autre innommable, Klauss Habfast, actuel président de Grenoble-Habitat qui a le coût de l’opération dans les comptes de l’organisme, « rester philosophique ». Pour lui, « Même un échec nous apprend des choses et souvent, c’est plus instructif qu’une réussite » (!).

UN ÉLU QUI CUMULE LES ÉCHECS, MENACÉ DE CONDAMNATION

Voilà un élu qui accumule les échecs comme on l’a vu pour la gestion d’Alpexpo pour laquelle, lors de son procès, François Touret-de Coucy, représentant du parquet, a requis six mois de prison avec sursis et 5 000 euros de dédommagement. bien contre lui. Le verdict du tribunal est attendu le 2 juillet. Dans la gestion de Grenoble-Habitat, c’est une véritable calamité pour les locataires abandonnés.

COM’ POUR LA TRANSITION A UN COÛT FOLLE

Klauss Habfast va de mieux en mieux “informé” au détriment des Grenoblois et de leur portefeuille.

Il faudra un jour chiffrer le coût pour le contribuable de ces opérations de communication pour « la transition » et « sauver la planète ». Le lancement des bus électriques avant les élections, qui n’ont jamais eu lieu, a coûté 4 millions d’euros. L’observatoire actuel de l’esplanade, démonté, 210 000 €.

PIÉTONISATION : LE TRIBUNAL ORDONNÉ LE RETABLISSEMENT DE LA CIRCULATION

Le jugement du 20 juin du Tribunal administratif qui annule l’arrêté de piétonisation de la rue René Lesage, obtenu par Me Aldeguer, s’ajoute à cette liste : il enjoint la municipalité «de rétablir, dans un délai de deux mois, les conditions de circulation et de stationnement préexistantes au présent arrêté, le cas échéant en supprimant les barrières et le mobilier urbain les obstruant. la condamnant à une amende de 1 500 € et aux dépens. Nous y reviendrons.

LA SUBVENTION À ABC EST SUPÉRIEURE À LA VALEUR DE LA PROPRIÉTÉ

Les scandales de folie verte s’accumulent. Rappelons, pour bénéficier d’un ordre de grandeur permettant de mesurer cette folie, que la subvention de 1000 € par M2 de logement ABC, un immeuble qui ne fonctionne pas, est supérieure à la valeur d’un bien immobilier dans le sud de la ville à cause de la dégradation des quartiers !

Lors du Conseil municipal du 25 septembre 2017, Eric Piolle a fait la leçon à Guy Tuscher et a « assumé pleinement » les surcoûts du bâtiment ABC qu’il avait imposé à Grenoble-Habitat.

K.HABFAST IGNORE LES GENS ET L’ARGENT PUBLIC N’IMPORTE PAS

Klauss Habfast, qui n’a pas d’argent pour réparer les ascenseurs en panne, gérer l’attribution des logements, entretenir et assurer la propreté, dispose de 1,5 million d’euros de comptes courants qu’il devrait rembourser et de 900 000 euros en prêt pour les 62 logements d’ABC sur la péninsule… Il répond comme un robot à Clémence Beyrie, comme si ni les hommes ni l’argent public n’existaient.

LA PÉNINSULE EST UN NOUVEL ÎLOT DE CHALEUR

Tout cela a été mis en œuvre par Pierre Kermen, l’ancien député (Verts/Ades) à l’urbanisme de Destot, ancienne tête de liste des Verts, reconduit dans ses fonctions de directeur du SEM pour l’aménagement de la Presqu’ile.

Ce dogmatisme obstiné devient de plus en plus insupportable. Parce que sa bêtise est de plus en plus flagrante. Concernant la Presqu’ile, devenue un nouvel îlot de chaleur d’appoint, il faut rappeler que l’engagement n°. 78 d’Eric Piolle promettait un plan »refuser à tout prix la densité telle qu’elle se pratique aujourd’hui » et « l’engagement » n°80 promettait de «repenser tous les grands projets urbains » ne le faites pas “la presqu’île, Flaubert, la rénovation de Villeneuve… »

UN SYMBOLE DE FOLIE VERTE

Faudra-t-il un jour se rendre compte de la somme de ses dénégations et de ses dépenses insensées ? Qu’ils rendent des comptes aux Grenoblois à qui ils ont imposé une hausse d’impôts de +30% sans avoir rien résolu pour l’avenir.

Le bâtiment ABC est un drapeau flamboyant qui flottera longtemps à l’entrée nord de Grenoble comme l’un des symboles de la folie verte qui s’empara un temps de la ville.

 
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