l’essentiel
Après avoir réussi les épreuves du baccalauréat toute la semaine, les Crabos du Stade Toulousain affrontent l’AS Montferrand, ce samedi à Malemort, en demi-finale du championnat de France.
C’est une semaine très particulière qu’ont vécue les joueurs des Crabos du Stade toulousain. Et nul doute qu’ils s’en souviendront longtemps. Avant de disputer cette demi-finale du championnat de France face à Clermont-Ferrand, ils ont dû passer d’autres épreuves, celles du baccalauréat. Pour les quelques étudiants de première année, ils avaient rendez-vous avec le français. Pour la majeure partie du groupe, la philosophie et les mathématiques entre autres étaient au programme. Et parfois, les convocations ne coïncidaient pas. Pas facile, dans ces conditions, de préparer un match aussi important de la saison.
Mais tout ce travail « d’agilité » a été digéré par l’équipe dirigeante du Stade toulousain. « Nous avons collecté toutes les convocations des joueurs, qui ne sont pas tous dans le même lycée, et nous avons modélisé la semaine d’entraînement pour les mettre à l’aise par rapport à l’école », salue l’entraîneur Louis-Benoît Madaule. Parce que c’est une semaine avec un double objectif : atteindre la finale et valider le Bac.
Deux grands noms face à face
Quant au sportif, les jeunes pousses toulousaines sont confrontées à l’ASM dont la présence à ce stade n’est pas une surprise – comme Toulouse d’ailleurs – puisqu’elle a été première de sa catégorie lors des deux phases de poules et a été bien meilleure que le Stade Français en les quarts (38-10). « C’est une grande équipe, entraînée par Sébastien Bézy. On s’est envoyé des messages après les quarts», s’amuse l’ancien troisième ligne, qui a partagé trois saisons en «rouge et noir» avec le demi de mêlée. Leur modèle est calqué sur le premier, avec les valeurs auvergnates que l’on connaît et il n’y a pas que le jeu de l’avant !
Mais ces analyses ne doivent pas altérer la qualité des jeunes Toulousains, capables de tirer à plein régime. L’élimination d’Aix-en-Provence au tour précédent a bénéficié d’une copie plus que satisfaisante. « Le quart de finale a été abordé sérieusement, avec un bon résultat, poursuit Louis-Benoît Madaule, entraîneur auprès d’Olivier Baragnon. L’idée est d’utiliser la même énergie, cette même envie de jouer pour remporter la victoire et accéder à la finale. L’ultime épreuve d’une année décidément chargée.
