des risques de mortalité plus élevés chez les locataires, selon une étude

des risques de mortalité plus élevés chez les locataires, selon une étude
des risques de mortalité plus élevés chez les locataires, selon une étude

Les villes canadiennes ayant le pourcentage le plus élevé de locataires courent un plus grand risque de mourir de chaleur extrême, selon une analyse de Statistique Canada. Montréal serait l’une des villes les plus touchées par ce phénomène.

• Lire aussi : Canicule : vos médicaments vous rendent plus vulnérable ?

• Lire aussi : Aucun décès lié à la chaleur accablante enregistré à Montréal, assure Santé publique

Les risques de mortalité respiratoire sont beaucoup plus élevés chez les citoyens de Montréal et de Toronto, indique le rapport de l’entreprise gouvernementale publié mercredi.

Ces deux villes comptent deux des trois proportions de ménages locataires les plus élevées du pays. À Montréal, le taux s’élève à 61 %, tandis qu’à Toronto, près d’un individu sur deux loue une propriété (48 %), selon le recensement de 2021.



Joël Lemay / Agence QMI

Les 12 plus grandes villes du Canada, dont la métropole et le Québec, ont été analysées dans le cadre de cette étude réalisée sur une période de 20 ans.

Parmi ces villes, plus de 900 décès ont été recensés liés aux fortes chaleurs.

Les personnes âgées de 65 ans et plus sont principalement concernées par ces risques de mortalité.

« Alors que le changement climatique entraîne des épisodes de chaleur extrême plus fréquents et plus intenses […]il est important de comprendre comment et où une chaleur excessive affecte la santé », a déclaré un expert dans le rapport.

Les vagues de chaleur seraient également plus récurrentes dans les villes du sud-ouest de l’Ontario, tandis que les municipalités de la Colombie-Britannique en connaissent le moins. Si Montréal connaissait moins de longues périodes de chaleur, celles qui surviennent seraient parmi les plus violentes au pays.

L’accès à la climatisation est également plus rare pour les locataires que pour les propriétaires.

Par exemple, au Québec, des recherches récentes démontrent que près d’un locataire sur deux possède un système de climatisation (49 %), alors que la moyenne provinciale est de 58 %.

Le même phénomène se produit en Ontario (71 % contre 85 %) et en Colombie-Britannique (24 % contre 32 %).

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Voici les nouveaux prix officiels retenus par le gouvernement du Sénégal
NEXT le débat dans la 3ème circonscription de la Haute-Vienne – .