Le sommet du Bürgenstock, cette « pilule amère » pour Zelensky selon Moscou

Publié le 17 juin 2024 à 03h49.

Comment peut-on parler d’un sommet qualifié de « farce » bien avant qu’il ne se tienne le week-end dernier au Bürgenstock, dans les Alpes suisses ? Même si pour la majorité des commentateurs officiels russes la messe était déjà dite, ces derniers se sont remis au travail le 16 juin au soir pour constater qu’une dizaine de pays n’avaient pas signé la déclaration finale, que celle-ci ne contenait « que trois petits points» ou que le président américain Joe Biden n’avait même pas pris la peine d’honorer de sa présence cette initiative de paix suisse.

« Pilule amère pour Zelensky », « déception »… La presse populaire moscovite donne au lendemain du sommet du Bürgenstock une belle illustration de sa capacité à s’adapter à une conjoncture internationale défavorable à la Russie. « Aucune déclaration révolutionnaire n’a été faite. Sauf, de temps en temps, les soupirs selon lesquels sans la Russie nous n’arriverions à rien », lit-on dans Moskovski Komsomolets, un tabloïd proche du Kremlin. La participation de pays amis comme la Turquie, l’Arabie Saoudite ou encore l’Arménie et la Géorgie, considérés comme faisant partie de la sphère d’influence de Moscou, est évoquée en sourdine ou passée sous silence. Tout comme le fait que certains pays du Sud ont effectivement exprimé lors de ce sommet un point de vue différent de celui de « l’Occident collectif ».

Toute l’actualité à portée de main !

Pour seulement CHF 29.- par mois, accédez en illimité à tous nos articles. Profitez de notre offre spéciale : le premier mois pour seulement CHF 9 !

S’ABONNER

Déjà abonné ?
Ouvrir une session